Evénement EXPOS
Evénement
Tout
CINÉMA
CONCERTS
DANSE
EXPOS
FESTIVALS
FOOD
MUSIQUE
MUSIQUES
PHOTOS
SAISON
SOIRÉES
THÉÂTRE
Ville
Tout
Arles
CASTELNAU-LE-LEZ
Montpellier
Nîmes
Sète
VIC-LA-GARDIOLE
mars

Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes,
Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes, vous, parce que, quand même, il y a bien quelque chose derrière tout ça. L’insécurité du simple, le secret de ces airs de deux airs, de ces images de derrière la tête se retrouvent dans la mise en scène de ce « petit théâtre des instants ».
Une exposition conçue et réalisée pour le Théâtre de Poche
LES VENDREDIS ET SAMEDIS DE 16H A 23H ET LES MERCREDIS DE 14H A 17H
(sauf jours de relâche).
Plus
Date(s)
06 octobre 2022 - 30 juin 2023
Lieux
Théâtre de Poche
29 Grande Rue Haute 34200 SETE

Détails
GILLES AILLAUD — ED ATKINS — VALENTIN CARRON — GYÁRFÁS OLÁH SHARA HUGHES — JOCHEN LEMPERT — DANIEL STEEGMANN MANGRANÉ OTOBONG NKANGA — ROBERT RAUSCHENBERG — PAMELA ROSENKRANZ GISÈLE VIENNE
Détails
GILLES AILLAUD — ED ATKINS — VALENTIN CARRON — GYÁRFÁS OLÁH
SHARA HUGHES — JOCHEN LEMPERT — DANIEL STEEGMANN MANGRANÉ
OTOBONG NKANGA — ROBERT RAUSCHENBERG — PAMELA ROSENKRANZ
GISÈLE VIENNE — YUYAN WANG — LUIGI ZUCCHERI — VINCENT VAN GOGH
Si la nature constitue l’un des principaux sujets picturaux de l’œuvre de Vincent van Gogh, elle est également l’environnement grâce auquel il déploie une lucidité joyeuse et créatrice. Dans une lettre à son frère Theo écrite depuis la Provence en 1889, il avouait sans encombre commencer à « sentir davantage l’ensemble de la nature dans laquelle il vit ».
Shara Hughes (*1981) ou encore Ed Atkins (*1982), deviendront dès lors des espaces d’interrogations personnelles, sociétales et historiques. Il s’agira aussi de s’intéresser aux relations, complices ou contrariées, qui unissent les artistes et le monde végétal et/ou animal, à l’image de ce qu’on peut percevoir chez Luigi Zuccheri (1904-1974), Gilles Aillaud (1928-2005) ou encore Daniel Steegmann Mangrané (*1977).
Si Van Gogh était profondément animé par l’utopie d’une rencontre authentique avec le milieu naturel, ce sont désormais les questions environnementales et technoscientifiques façonnant nos sociétés qui peuvent se trouver au centre des préoccupations des artistes contemporains. Finalement, si le terme de « nature » est le fruit de la pensée de l’homme, de quoi la nature humaine est-elle le nom ?Commissaires de l’exposition : Bice Curiger, Julia Marchand et Margaux Bonopera
Plus
Date(s)
11 novembre 2022 - 10 avril 2023

Détails
Depuis la création de sa Section d’Art Photographique en 1965, le musée Réattu, n’a eu de cesse de participer en tant que musée des beaux-arts à la reconnaissance de la
Détails
Depuis la création de sa Section d’Art Photographique en 1965, le musée Réattu, n’a eu de cesse de participer en tant que musée des beaux-arts à la reconnaissance de la photographie comme un art majeur à part entière, au même rang que la peinture ou la sculpture. Le musée a ainsi accompagné et accueilli de nombreux artistes dont les recherches plastiques faisaient sens dans ce lieu qui fut la maison d’un peintre de la fin du 18ème siècle, Jacques Réattu, Grand Prix de Rome. Une part importante de la collection est ainsi consacrée à ces artistes dits plasticiens qui utilisent le médium photographique dans des formes inusités, exploration du mystère de l’apparition de l’image.
Le travail d’Annabel Aoun Blanco (photographe, vidéaste et plasticienne) vient ainsi s’intercaler entre la démarche d’un photographe «classique» et celle d’un plasticien faisant apparaître des images. En effet, « l’outil » de l’artiste est l’appareil photo avec toutes ses caractéristiques techniques (objectif, mise au point, distance focale, diaphragme, temps de pose, éclairage) mais, au service autant de l’apparition de l’image que de sa disparition.
Plus
Date(s)
19 novembre 2022 - 30 avril 2023

Détails
En partenariat avec MO.CO. Montpellier Contemporain, le Site archéologique Lattara, musée Henri Prades programme, chaque année, depuis 2019, une résidence artistique et une exposition d’art contemporain dans une volonté d’ouverture
Détails
En partenariat avec MO.CO. Montpellier Contemporain, le Site archéologique Lattara, musée Henri Prades programme, chaque année, depuis 2019, une résidence artistique et une exposition d’art contemporain dans une volonté d’ouverture et de transversalité artistique et culturelle. Chaque artiste invité est appelé à interroger la collection permanente du musée en créant des interactions fertiles entre les espaces du musée, les pièces archéologiques de la collection et ses œuvres.
Leurs voix en chœur résonnent, cette nuit. Tout est chaos. Cette phrase sortie des mille gorges déployées se transforme en chant de lutte, transmis de génération en génération. L’écho remonte à bien plus loin, des millénaires, quand les premiers peuples de l’eau et des sables ont chanté.
Dans cette exposition, Aïcha Snoussi poursuit le travail d’installation et de dessin autour d’une archéologie queer, ficelant l’histoire d’une civilisation disparue sur les côtes méditerranéennes. Par le khàos - la faille – son travail fissure des brèches dans les récits de l’histoire officielle pour y loger d’autres récits. En miroir des pièces de la collection du musée de Lattara, de nouveaux vestiges racontent l’histoire des corps qui chantent encore sous la mer.
Plus
Date(s)
19 novembre 2022 - 03 avril 2023
Lieux
Site archéologique Lattara Musée Henri Prades
390 Rte de Pérols, 34970 Lattes

Détails
Installé depuis 2019 à Montpellier, Djamel Tatah, né en 1959 à Saint-Chamond, formé à l’école des beaux-arts de Saint-Etienne, élabore depuis les années 1980 une peinture d’une grande sobriété, qui
Détails
Installé depuis 2019 à Montpellier, Djamel Tatah, né en 1959 à Saint-Chamond, formé à l’école des beaux-arts de Saint-Etienne, élabore depuis les années 1980 une peinture d’une grande sobriété, qui place la figure humaine, évanescente, au cœur de profonds aplats colorés. Cette exposition, composée d’une trentaine d’œuvres au format souvent monumental, s’attache à mettre en lumière, au sein de cinq sections thématiques, la singularité de son œuvre, qui confère un rôle central à la question inhérente de la théâtralité. Des toiles historiques y dialoguent avec des toiles récentes, réalisées spécialement pour l’occasion.
Plus
Date(s)
10 décembre 2022 - 16 avril 2023

Détails
Manifeste Æsthethic, Diana Hajji, Robin Maddock, Jean-Luc Dubin, Yang Jingsong, Antoine Leroux-Dhuys, Cynthia Copper, Diana Lui, Joel Person, Pradeep Mishra, Gao Brothers, Qiu Ji , Gilles Serrand, Sidony Cloud, Li Bo,
Détails
Manifeste Æsthethic, Diana Hajji, Robin Maddock, Jean-Luc Dubin, Yang Jingsong, Antoine Leroux-Dhuys, Cynthia Copper, Diana Lui, Joel Person, Pradeep Mishra, Gao Brothers, Qiu Ji , Gilles Serrand, Sidony Cloud, Li Bo, Pan Yue, Edmond Li-Bellefroid, Max Donoso, Harold Ambellan, Philippine Schaefer, Katia Kameneva, Pan Yue, Julien Batifole.
L’idée de l’exposition est née à la Charcuterie Arlésienne en parlant autour d’un verre avec des amis artistes. Il se trouve qu’on venait de quitter notre ancienne galerie de la rue de Grille avec un coeur lourd. En chargeant notre FIAT Panda des oeuvres, on s’est aperçu qu’on avait oublié quelques oeuvres dans la galerie. Une madone de Diana Lui, la Madonna della lacrime napolitaine de Jean-Luc Dubin et une vierge de Diana Hajji. « All The Virgins I Left Behind » ,… en français « Toutes les vierges que j’ai délaissées »,… Beau, belle, … l’aventure arlésienne continue grâce à la Galerie SINIBALDI où nous sommes étrangement sous la protection d’une belle Vierge, une statuette dans une niche en pierre qui veille sur nous.
Plus
Date(s)
01 janvier 2023 - 31 mars 2023
Lieux
Galerie Sinibaldi
24 rue de l'Hôtel de ville 13200 Arles

Détails
Pascal Verbena est né le 16 août 1941 à Marseille dans le quartier du Vieux Port où sa mère était marchande de poisson (et où
Détails
Pascal Verbena est né le 16 août 1941 à Marseille dans le quartier du Vieux Port où sa mère était marchande de poisson (et où il réside toujours). Il était surnommé « Le chérubin charbonnier ». Enfant solitaire, mis très jeune en pension, il avait pris l’habitude de cacher ses trésors dans la poutre d‘un grenier où il avait trouvé refuge. A seize ans, il s’embarque pour trois années sur un cargo, jouant de la guitare dans les ports. A son retour, en 1960, il abandonne la marine marchande et commence à dessiner mais, rejeté par sa famille, devance l’appel et s’engage dans la marine. Puis il rencontre sa femme Viviane, se marie, a un fils et trouve un emploi au tri postal de Marseille où il travaille la nuit, affecté à la réception des télégrammes. Pêcheur chevronné, il passe dès qu’il peut de longs moments dans les calanques sauvages de Marseilleveyre et aux Saintes- Maries-de-la-Mer où il ramasse des bois flottés qu’il entasse dans un ancien entrepôt lui servant d’atelier.
Plus
Date(s)
04 janvier 2023 - 30 avril 2023
Lieux
Musée d'Arts Brut
1 RUE BEAU SÉJOUR – 34000 MONTPELLIER

Détails
30 ANS DE CARRE D’ART Anniversaire le 9 mai à 18h La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de
Détails
30 ANS DE CARRE D’ART
Anniversaire le 9 mai à 18h
La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de la culture, des savoirs et des traditions, Nîmes célèbre en 2023 les 30 ans de Carré d’Art, inauguré le 9 mai 1993. Bâtiment au geste architectural fort imaginé par l’architecte anglais Lord Norman Foster, il trône en cœur de ville, sur l’ancienne place du Forum romain, en résonance avec la Maison Carrée.
Au sein de ce site exceptionnel, Carré d’Art – Musée d’art contemporain a pour mission de collectionner, conserver, présenter la création contemporaine et la rendre accessible au public le plus large possible à travers des expositions, publications et des projets pédagogiques.
DES EXPOSITIONS DANS TOUTE LA VILLE
C’est ainsi que la programmation culturelle des expositions 2023 sera principalement consacrée à cet anniversaire. Ce sera l’occasion de mettre en valeur la richesse de la collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain, dont les premières acquisitions datent de 1986 dans un partenariat du Ministère de la Culture et de la Ville de Nîmes. Il faut rappeler que les collections publiques sont inaliénables.
La collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain s’est considérablement enrichie par les dons des artistes, collectionneurs et galeries depuis la création du musée. Aujourd’hui elle figure comme l’une des collections d’art contemporain les plus importantes à un niveau national et international.
Pour célébrer ce 30e anniversaire, l’art contemporain sera également présent dans toute la ville, de mars à décembre, au Musée du Vieux Nîmes, au Muséum d’histoire naturelle, au Musée des Beaux-Arts, au Musée des Cultures Taurines. Au Musée de la Romanité sera présentée, à partir du 21 avril, une exposition personnelle d’Oliver Laric qui a travaillé sur les collections archéologiques.
« Nîmes est une cité au patrimoine historique exceptionnel, assise sur 2 000 ans d’histoire. Mais elle est aussi une ville résolument moderne, vivant avec son temps. Carré d’Art, imaginé il y a 30 ans par Lord Norman Foster, résume à merveille cette double identité. Cet anniversaire est l’occasion de redécouvrir la richesse des expositions du musée d’art contemporain, dont la renommée internationale n’est plus à prouver », se félicite Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.
« Sous la houlette de Jean-Marc Prévost, directeur de Carré d’art – Musée d’art contemporain qui a coordonné les opérations, tous les musées de la Ville offriront à leurs visiteurs un espace dédié à l’art contemporain issu des collections de Carré d’art pour célébrer cet anniversaire », explique Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
UN REGARD PARTICULIER SUR L’ART CONTEMPORAIN
Les musées ont particulièrement aujourd’hui un rôle à jouer pour comprendre le passé, penser le monde de demain, développer un espace critique loin de la spectacularisation et l’instrumentalisation de l’art.
Porter un regard sur les œuvres d’une collection, c’est les penser dans leur contexte historique, qu’il soit esthétique ou politique et en lien avec le présent et le futur. La collection est présentée d’un point de vue, à un moment précis dans lequel la globalisation, les réseaux et de nouveaux enjeux écologiques ou sociétaux ont profondément renouvelé notre rapport au monde.
L’exposition de toute collection de musée sera toujours un processus d’apprentissage, ainsi qu’une démarche amenant à des questionnements. En choisissant de raconter une histoire, beaucoup d’autres sont abandonnées.
Bien que Carré d’Art n’ait pas comme mission une vision universaliste, l’accrochage montre que, dans les dernières décennies, l’Europe et les Etats-Unis ne sont plus les seuls continents. D’autres parties du monde comme le Moyen-Orient ou l’Asie ont leur place pour montrer la complexité du monde dans lequel nous vivons. Une réinterprétation de l’histoire a aussi permis ces dernières années de repenser la place des femmes et des minorités qui sont visibles dans la collection et la programmation.
LA CREATION D’UN RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL DES 2024
« Les 30 ans de Carré d’Art marquent ainsi le lancement d’une nouvelle histoire où l’art contemporain va occuper une place prépondérante. Ainsi, dès 2024, Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et moi-même avons souhaité la création d’une grande manifestation, d’ampleur internationale, dédiée à l’art contemporain, ancrée sur le territoire local et associant la population nîmoise et des artistes locaux. Un nouveau rendez-vous fort, pour lequel nous venons de choisir la direction artistique, qui permettra de développer une autre forme de culture tournée vers l’avenir et d’accroître l’attractivité de notre ville », conclut Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
Programme complet
Plus
Date(s)
17 janvier 2023 - 31 décembre 2023

Détails
Fernand Deligny est né en 1913 à Bergues, dans le Nord. Il est d’abord instituteur pour enfants inadaptés, en 1938 à Paris et Nogent-sur-Marne, puis éducateur à l’Institut médico-pédagogique de
Détails
Fernand Deligny est né en 1913 à Bergues, dans le Nord. Il est d’abord instituteur pour enfants inadaptés, en 1938 à Paris et Nogent-sur-Marne, puis éducateur à l’Institut médico-pédagogique de l’asile d’Armentières pendant la Deuxième Guerre mondiale.
En 1943, il fonde à Lille les premiers foyers de prévention de la délinquance puis prend la direction du Centre d’observation et de triage (C.O.T) de Lille, dont il fait un lieu ouvert, animé par des ouvriers et des résistants.
À Paris en 1947, il fonde avec des membres du parti communiste une association de prise en charge « en cure libre » d’adolescents délinquants et psychotiques, La Grande Cordée, qui dure une quinzaine d’années.
À partir de 1967 et de sa rencontre avec Janmari, un enfant de dix ans autiste, mutique, il met sur pied un réseau informel de prise en charge d’enfants autistes, à Monoblet dans les Cévennes. Le réseau dure jusque dans les années 1990. « Mon projet était d’écrire » dit Deligny : l’écriture fut pour lui une activité constante, existentielle, le laboratoire permanent de sa pratique d’éducateur. Entre les aphorismes de Graine de crapule, un virulent pamphlet contre les pratiques de rééducation, et L’Enfant de citadelle, autobiographie sans fin rédigée à la fin de sa vie, il a publié pas moins d’une vingtaine de livres. Il meurt en 1996 à Monoblet.
Cette exposition est l’occasion de déployer à grande échelle la cartographie tracée dans le réseau : la transcription par les « présences proches », sur du papier et du calque, des « lignes d’erre » des enfants autistes, leurs détours, leurs gestes ; de rendre compte de l’usage permanent qui fut fait du cinéma et de la vidéo dans les aires de séjour. Elle permet aussi, pour la première fois, en mobilisant à la fois les textes de Deligny, les « objets-repères » et les images (photographie, cinéma, peinture) du réseau, de mettre en scène les légendes du radeau, et de les reconfigurer pour une projection possible de l’épopée des Cévennes.
Conception de l’exposition : Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson et Martín Molina Gola avec l’aide de Gisèle Durand Ruiz et Jacques Lin.
Plus
Date(s)
11 fevrier 2023 - 29 mai 2023

Détails
Nous sommes tou·tes à la fois des assisté·es et des assistant·es. Tout le monde, toute puissance ou impuissance. Des « actions proches » ont d’abord été réalisées lors de visites à
Détails
Nous sommes tou·tes à la fois des assisté·es et des assistant·es. Tout le monde, toute puissance ou impuissance.
Des « actions proches » ont d’abord été réalisées lors de visites à mon père, Philippe Fouché, dans les institutions médicalisées où il vit depuis 2015 (hôpitaux, SSR, Ehpad…) à la suite d’un accident vasculaire cérébral qui l’a rendu hémiplégique. Par des gestes, déplacements et manipulations d’objets trouvés sur place, j’intensifiais ma relation avec des espaces aménagés pour le soin, devenus les lieux d’une vie de famille. J’agissais dans les parages de Philippe, plutôt qu’avec lui, dans les moments d’attente où les professionnel·les de santé le prenaient en charge.
« Actions proches » dérive de « présences proches », l’expression utilisée par Fernand Deligny pour désigner celles et ceux, non professionnel·les, qui, au milieu des Cévennes, de 1967 aux années 1990, veillèrent sur les
enfants autistes qu’on leur confiait, inventant auprès d’eux un mode de vie hors de tout cadre institutionnel, dans des campements expérimentaux baptisés « aires de séjour ».
Depuis 2020, des acteurs et actrices assistant·es-assisté·es agissent proches. Entrechocs et mises à distance de corps, objets-sculptures-accessoires-caméras, les actions proches n’ont pas de scénario, ne racontent rien ; elles sont le résultat de ce que j’appelle des « aberrations empathiques », qui surviennent dans les ratages de l’identification à l’autre, chose ou personne. Essayer de se mettre à la place d’une infirmière en grève, d’un nourrisson dans l’herbe, de quelqu’un qui ne marche pas, de quelque chose qui roule, d’une fourchette qui tourne, d’une zébrure du tissu…
Ne pas y arriver, et spéculer plastiquement sur la diversité des modes d’existence.
Après le 10-rue-Saint-Luc (atelier des éditions L’Arachnéen), Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, le MoMA Virtual Cinema, le Centre Pompidou Metz, et la galerie Parliament, le Crac Occitanie accueille la suite de Manifeste Janmari, sous le titre Manifeste assisté. L’exposition est une nouvelle scène de la « mémoire aberrante » (Deligny), structurée autour d’une sélection d’actions proches, nouvelles et anciennes.
Plus
Date(s)
11 fevrier 2023 - 29 mai 2023

Détails
En écho à l’exposition Immortelle au MO.CO. consacrée à la jeune peinture française qui ouvrira prochainement au MO.CO., Le Kiasma propose avec Chemical Rain, un focus sur Samuel Spone, jeune
Détails
En écho à l’exposition Immortelle au MO.CO. consacrée à la jeune peinture française qui ouvrira prochainement au MO.CO., Le Kiasma propose avec Chemical Rain, un focus sur Samuel Spone, jeune artiste diplômé de MO.CO. Esba, école supérieure des Beaux-Arts.
L’exposition, ouvrira au Kiasma avec un vernissage mardi 14 février à 19h en présence de l’artiste et de Numa Hambursin, directeur du MO.CO Montpellier Contemporain et sera suivi d’un apéritif et d’un DJ set électro.
Le travail de Samuel Spone est basé sur une technique picturale du « négatif », obtenue par projections de produits entraînant des réactions chimiques. Une peinture du grand format, libre et accidentée.
Plus
Date(s)
14 fevrier 2023 - 08 avril 2023

Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou
Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou comment les artistes se sont emparés des outils numériques, ont détourné procédés et machines pour créer leurs œuvres.
Poursuivant la réflexion engagée par Miguel Chevalier et Michel Paysant, artistes transdisciplinaires développant un travail convoquant art, technologie et sciences, les commissaires de l’exposition, Margherita Balzerani et Noëlig Le Roux, ont rassemblé les créations d’une génération d’artistes donnant au code une forme matérielle et tangible.
L’exposition Fait Machine témoigne de la diversité des recherches engagées par ces créateurs recourant aux technologies de l’impression 3D en particulier. Générant à partir du code une multiplicité de formes, ces artistes recourent aussi à une variété de matériaux n’hésitant pas à les mêler les uns aux autres (céramique, porcelaine, polymères naturels, matières plastiques, matériaux composites …).
L’exposition rend aussi compte du tournant technologique qui s’est opéré ces vingt dernières années avec l’invention d’outils et de processus de fabrication ouverts au plus grand nombre. L’essor du prototypage numérique, la réduction du coût des machines (imprimantes 3D, découpeuses laser, fraiseuses numériques…) et leur mutualisation, ainsi que la mise en commun des savoir-faire, ont de surcroît permis un développement sans précédent de nouvelles formes. Cette popularisation et ses effets sur les mécanismes de production et sur la création elle-même, soutenue par le développement des ateliers collectifs et partagés promus par les FabLabs et les Makers, est l’un des axes exploré par l’exposition.
« Fait machine », se décompose en deux volets qui occupent chacun l’un des deux niveaux de l’espace d’exposition du MIAM : « Le laboratoire » au rez-de-chaussée et « Le fil du code » au premier étage.
Les artistes de l’exposition (liste non définitive)
Faig Ahmed, Appropriate Audiences, Berdaguer et Péjus, Arnaud Borde, Elvire Blanc Briand, Yisha Cai, Miguel Chevalier, Mathilde Dumont, Olivier Van Herpt, Raphaëlle Kerbrat, Laureline Galliot, Jonathan Keep, Inès Lavialle, Jessica Lajard, Ludovic Mallegol, Varvara & Mar, Pit Molling, Michel Paysant, Boryana Petkova, Noémie Pilo, Camille Reidt, Andrea Rodriguez-Vial, Philipp Schaerer et Reto Steiner, Antoine Schmitt, Inès Silberman, Jeanne Vicerial
Plus
Date(s)
17 fevrier 2023 - 12 novembre 2023
Lieux
MIAM
23 Quai Maréchal de Lattre de Tassigny, 34200 Sète

Détails
Après Hambourg, Vienne, New York, Graz et Stockholm, voici à Montpellier la première exposition dédiée en France à Dora Kallmus (1881–1963). Elle mobilisera des collections des plus grandes institutions autrichiennes,
Détails
Après Hambourg, Vienne, New York, Graz et Stockholm, voici à Montpellier la première exposition dédiée en France à Dora Kallmus (1881–1963). Elle mobilisera des collections des plus grandes institutions autrichiennes, allemandes et françaises. Elle conte l’histoire d’une jeune femme déterminée empruntant un chemin à l’époque largement réservé aux hommes, en particulier dans un domaine aussi technique que la photographie : celui de l’indépendance et de l’affirmation individuelle par les études supérieures, la réussite professionnelle et la consécration artistique.
Sous le nom de Madame d’Ora, Dora Kallmus (1881-1963) fut une photographe renommée, travaillant comme portraitiste mondaine d’abord à Vienne, alors un centre culturel majeur et laboratoire de la modernité en Europe, puis dans le Paris des Années folles. En 1908, elle est l’une des premières femmes à ouvrir un studio de photographie à Vienne. Les aristocrates, les actrices et les créateurs de mode apprécient son intuition artistique, son talent pour saisir la personnalité de ses modèles, pour agencer les vêtements et les accessoires, et bientôt de nombreux magazines publient régulièrement ses images.
Plus
Date(s)
18 fevrier 2023 - 16 avril 2023
Lieux
Pavillon Populaire
Esplanade Charles-de-Gaulle, 34000 Montpellier

Détails
Au-delà d’une discipline, Gilles exprime des expressions multiples où se tissent la trame d’histoires mêlées, empreintes d’émotions particulières, dans le but de nous transmettre l’élégance du moment, portées par un
Détails
Au-delà d’une discipline, Gilles exprime des expressions multiples où se tissent la trame d’histoires mêlées, empreintes d’émotions particulières, dans le but de nous transmettre l’élégance du moment, portées par un flux constant de musique intérieure.
Danseur, il porte son énergie vers un ailleurs, sans frontières, tout en étant cadré par la grille du monde, notamment à travers ses études d’architecture. La danse offre des intervalles comme le cadran du temps et de l’espace et permet d’ajuster le flux vital qui lient les êtres et fait ressentir les choses. Gilles provoque cet espace-temps fugitif et succinct pour le rendre leste.
L’exposition l’Espace entre les choses est une volonté de rétrospective sur le travail de Gilles Massot dont le fil rouge est l’histoire de l’image, sa fabrication et sa reproduction. L’exposition est avant tout une question sur les multiples connexions qui font le travail pluridisciplinaire de Gilles Massot, réunissant les traces d’une grande partie de sa vie d’artiste et d’historien voyageur.
Les séquences de l’exposition font référence au processus qui sous-tend son travail ; un processus qui lui fait établir au fil des ans des liens entre des récits, des techniques, des occurrences et des parties du monde. La sélection d’œuvres s’engage comme un décryptage des idées et réflexions de l’artiste sur notre rapport à l’image, à la photographie et à la création ; le temps et l’espace, deux thèmes au cœur de sa quête.
Regard précurseur sur le mélange des médiums, par la théorie, Gilles nous dévoile un espace blanc complexe, une image en devenir ou déjà passée et ainsi invisible. Il nous propose une réécriture de l’histoire de la photographie, en parcourant les prémices d’un des premiers reporters photographe Jules Itier, jusqu’aux mystères des pyramides d’Égypte. L’ensemble confronte la mondialisation à la diversité et la multiplication des usages.
dernière entrée 30 minutes avant la fermeturePlein tarif / Full rate : 6€
Tarif réduit / Reduced rate : 4€
Plus
Date(s)
04 mars 2023 - 28 mai 2023

Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres
Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française
Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres d’art, l’exposition s’organise en deux volets.
Au MO.CO., seront présentés des artistes emblématiques de la scène française, nés de 1970 au début des années 80. L’exposition généreuse, sensible, entend rendre hommage à la peinture, dans sa part physique, matiériste, érotique, romantique.
Au MO.CO. Panacée, la nouvelle génération du milieu des années 80 et 90 propose une vision plurielle de l’avenir de la peinture figurative à travers une revisitation des grands genres traditionnels mixés avec l’apport de la contemporanéité et d’enjeux conceptuels.
Les commissaires
Commissariat général : Numa Hambursin, directeur général MO.CO.
MO.CO. / co-commissaire invitée : Amélie Adamo
MO.CO. Panacée / co-commissaire : Anya Harrison, curator MO.CO.
Où ?
MO.CO. Panacée, 14 rue de l’Ecole de pharmacie, Montpellier
Du mercredi au dimanche, de 11h à 18h – entrée libre
MO.CO., 13 rue de la République, Montpellier
Du mardi au dimanche, de 11h à 18h – billetterie en ligne ou sur place
Artistes
MO.CO.
AGRINIER Thomas, AILLAUD Arthur, BARROT Ronan, BATAILLARD Marion, BAZIGNAN Pauline, BELGRAND Adrien, BELIN Murielle, BELYAT-GIUNTA Anya, BENCHAMMA Abdelkader, BENEYTON Julien, BERGER Céline, BERNINI Romain, BIZIEN Vincent, BOISADAN Mathieu, BOITARD Fabien, BOURDAREL Katia, BOUTLIS Alkis, BRESSON Guillaume, BRUNEAU Benjamin, CADIO Damien, CHARLET Marion, CHERKIT Mathieu, CIAVALDINI Sylvain, CLARKE Daniel, DALLÉAS-BOUZAR Dalila, DAVRINCHE Gaël, DESCOSSY Julien, DÉFOSSEZ Benjamin, DERENNE Grégory, DEROUBAIX Damien, DES MONSTIERS Julien, DRIEZ Raynald, DUBOIS Aurélie, FORSTNER Gregory, GOBART Yves, GROOM Orsten, GUINAMAND Cristine, GURRIERI Elsa, HAZELZET Thibault, De HEINZELIN Aurélie, HOFFMAN Karine, IC Hervé Georges, JAUNE Oda, JÉRÔME Sarah, KORICHI Youcef, LEGLISE Frédéric, LESOURD Élodie, LEVASSEUR Iris, LÉVY-LASNE Thomas, LIRON Jérémy, LOUTZ Frédérique, MASMONTEIL Olivier, MÉRELLE Fabien, MIN Jung-Yeon, MIRAZOVIĆ Filip, MIQUELIS Gilles, MOCQUET Marlène, MOLK Marc, MOSTYN-OWEN Orlando, NAVARRO Edgardo, NAVI Barbara, NERVI Audrey, NIELSEN Eva, OBRECHT Florence, PAHLAVI Axel, PASIEKA Simon, PENCREAC’H Stéphane, PICANDET Lucie, PINARD Guillaume, POUYANDEH Nazanin, PRADALIÉ Abel, PROUX Laurent, RABUS Leopold, RABUS Till, RENAUD Brann, REYMOND Florence, RICOL Raphaëlle, ROEGIERS Antoine, ROUGIER Karine, SABATTÉ Lionel, TABOURET Claire, TOUMANIAN Guillaume, TURSIC Ida et MILLE Wilfried, VELK Marko, VERNY Thomas, VIDOR Vuk, VRANKIĆ Davor, XIE Lei, ZONDER Jérôme.
MO.CO. Panacée
BAILLY-BORG Carlotta, BARBERAT Rose, BARCELÓ Marcella, BLANC Mireille, CAILLE David, CANESSON Corentin, CAPRON Hugo, CHÉN Xuteng, CLARACQ Jean, CZERMAK ICHTI Neïla, DAL-PRA Diane, DI FOLCO Inès, FLORA Alison, GARCIA-KARRAS Laura, HADDAD Miryam, HAMDAD Bilal, HASCOËT Charles, HERBELIN Nathanaëlle, LEFEBVRE Oscar, MARQUE BOUARET Mathilda, MARTIN Simon, MIRABEL Johanna, RICCIARDI Pacôme, RIVRAIN Cédric, SAFA Christine, SANCHEZ Milène, SARTOR Louise, SHATBERASHVILI Elené, SIVERTSEN Johannes, SOKOL Apolonia, VAGUELSY Gaétan, VENTURA Romain, YASMINEH Rayan.
Plus
Date(s)
11 mars 2023 - 04 juin 2023

Détails
Nicolas Monjo Né en 1975 dans le Lot et Garonne, Nicolas Monjo est un peintre autodidacte de talent qui travaille aujourd’hui du côté d’Angoulême. Préférant son atelier
Détails
Nicolas Monjo
Plus
Date(s)
17 mars 2023 - 22 avril 2023

Détails
Né en Ardèche en 1980, Aurel est dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et réalisateur. Très tôt installé à Montpellier, Aurel fait ses débuts en dessin de presse à
Détails
Né en Ardèche en 1980, Aurel est dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et réalisateur. Très tôt installé à Montpellier, Aurel fait ses débuts en dessin de presse à l’Hérault du jour et au Cocazine (agenda mensuel des concerts et spectacles du grand sud). Il travaille actuellement pour Le Monde, Le Canard enchaîné et Politis.
Aurel a publié une vingtaine de bandes dessinées dont Clandestino, La Menuiserie et Singes.
Il est également réalisateur et a reçu plusieurs prix pour son long-métrage d’animation Josep, dont le César du meilleur film d’animation en 2021.
Depuis 20 ans, Aurel court après la musique avec son dessin. Cette exposition, en hommage à la musique, présente plus de 150 dessins créés pour divers supports (bandes dessinées, reportages graphiques, dessins de presse, peintures, clips vidéo) – dont des originaux et des inédits – scénographiés en 10 thèmes musicaux. Elle est accompagnée d’une bande-son originale, créée pour l’exposition, rassemblant plusieurs musiciens, qui immergera les visiteurs dans l’univers musical et dessiné d’Aurel.
Plus
Date(s)
17 mars 2023 - 29 juillet 2023

Détails
Le musée Paul Valéry perpétue sa volonté de montrer les artistes du territoire et ouvre sa
Détails
Le musée Paul Valéry perpétue sa volonté de montrer les artistes du territoire et ouvre sa programmation 2023 avec une exposition consacrée au peintre et pastelliste de talent THOMAS VERNY.
Né en 1975 dans une famille de peintres, Thomas Verny est diplômé de l’Ecole nationale des Beaux–Arts de Paris en 1998, élève de Vincent Bioulès, membre fondateur du groupe Supports/Surfaces, il vit à Sète et exerce aujourd’hui à l’Ecole des Beaux–arts. Il procède toujours avec la même technique, le pastel sur le motif, associé à l’acrylique pour les formats les plus importantes. Pendant plus d’un an, Thomas Verny a travaillé sur le motif au musée Paul Valéry, autour du Cimetière marin ou encore sur les bords de la mer et de l’étang de Thau. De cette période de création sont nées près de 250 vues inédites exécutées au pastel qui seront présentées au musée Paul Valéry.
Plus
Date(s)
18 mars 2023 - 28 mai 2023

Détails
Le Réservoir n’a de cesse de se réinventer en proposant
Détails
Le Réservoir n’a de cesse de se réinventer en proposant aux visiteurs et aux collectionneurs un nouveau format d’exposition trimestrielle.
« Végétale », sa nouvelle exposition, célébrera la vie, le printemps et l’optimisme avec une sélection d’artistes confirmés ou plein d’avenir. Agrume, Johanne Cinier, Jean Denant, Lucy et Russ exposeront dans les 2000 m² de la galerie pour faire revivre les natures mortes.
Jamais essoufflée, la nature a de tous temps inspiré l’art, elle embrase les créativités, insuffle la vie, crée l’émotion à chaque regard. À cette source d’inspiration inaltérable, le Réservoir Sète dédie une exposition où sculptures, peintures et installations s’entrecroisent, où les styles s’enlaceront. Le Réservoir a sollicité des artistes plasticiens, pluridisciplinaires, ou street artistes, venus de Sète et d’ailleurs, pour célébrer la nature.
Plus
Date(s)
23 mars 2023 - 10 juin 2023

Détails
Martial Raysse est représenté dans la collection par un important ensemble d’œuvres, 7 au total, allant de 1962 à 1990. Il est aussi présent dans la ville de Nîmes,
Détails
Martial Raysse est représenté dans la collection par un important ensemble d’œuvres, 7 au total, allant de 1962 à 1990.
Il est aussi présent dans la ville de Nîmes, avec des œuvres monumentales qui relèvent de l’aménagement urbain, par deux commandes publiques place d’Assas et place du marché. Plusieurs œuvres sont réalisées à partir de néons, évocations de la vie moderne et présents dans le monde entier. C’est aussi l’idée de la couleur en mouvement. Proposition II, illustration I, “Monik I” se compose d’une forme suivant les contours d’un visage, réalisée avec plusieurs couches superposées de cartons comme un panneau de publicité, et d’un carré dessiné par un néon vert. L’extrême économie des moyens mis en œuvre (l’emploi de carton, néon) tend à simplifier l’image du visage féminin élaborée des années précédentes. Les détails du visage s’effacent au profit d’un simple contour, tandis que le néon, qui dessine un carré vide, symbolise le cadre à tout jamais séparé de sa figure et seul support de la couleur.
La Source de 1989 marque le retour à de grandes compositions picturales revenant à une iconographie classique.
Martial Raysse est né en 1936 à Golfe-Juan. Il vit et travaille à Issigeac.
Commissaires : Pascal Trarieux et Jean-Marc Prevost
Plus
Date(s)
25 mars 2023 - 03 décembre 2023
Lieux
Musée des Beaux-Arts de Nîmes
Rue de la Cité Foulc, 30000 Nîmes

Détails
La galerie AL/MA présente la dernière série d’œuvres de David Bioulès consacrée à l’étude d’un agave visible sur un des ronds-points de Montpellier. Son intérêt pour les « objets »
Détails
La galerie AL/MA présente la dernière série d’œuvres de David Bioulès consacrée à l’étude d’un agave visible sur un des ronds-points de Montpellier.
Son intérêt pour les « objets » du quotidien se retrouve ici avec une série de représentations de cette plante spectaculaire, choisie par hasard et par familiarité. Pendant deux ans, David Bioulès a testé le pouvoir décoratif de la silhouette de cet agave sur différents supports tels que le bois ou la faïence, le fer à béton ou le formica.
Date(s)
31 mars 2023 - 22 avril 2023
avril

Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes,
Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes, vous, parce que, quand même, il y a bien quelque chose derrière tout ça. L’insécurité du simple, le secret de ces airs de deux airs, de ces images de derrière la tête se retrouvent dans la mise en scène de ce « petit théâtre des instants ».
Une exposition conçue et réalisée pour le Théâtre de Poche
LES VENDREDIS ET SAMEDIS DE 16H A 23H ET LES MERCREDIS DE 14H A 17H
(sauf jours de relâche).
Plus
Date(s)
06 octobre 2022 - 30 juin 2023
Lieux
Théâtre de Poche
29 Grande Rue Haute 34200 SETE

Détails
GILLES AILLAUD — ED ATKINS — VALENTIN CARRON — GYÁRFÁS OLÁH SHARA HUGHES — JOCHEN LEMPERT — DANIEL STEEGMANN MANGRANÉ OTOBONG NKANGA — ROBERT RAUSCHENBERG — PAMELA ROSENKRANZ GISÈLE VIENNE
Détails
GILLES AILLAUD — ED ATKINS — VALENTIN CARRON — GYÁRFÁS OLÁH
SHARA HUGHES — JOCHEN LEMPERT — DANIEL STEEGMANN MANGRANÉ
OTOBONG NKANGA — ROBERT RAUSCHENBERG — PAMELA ROSENKRANZ
GISÈLE VIENNE — YUYAN WANG — LUIGI ZUCCHERI — VINCENT VAN GOGH
Si la nature constitue l’un des principaux sujets picturaux de l’œuvre de Vincent van Gogh, elle est également l’environnement grâce auquel il déploie une lucidité joyeuse et créatrice. Dans une lettre à son frère Theo écrite depuis la Provence en 1889, il avouait sans encombre commencer à « sentir davantage l’ensemble de la nature dans laquelle il vit ».
Shara Hughes (*1981) ou encore Ed Atkins (*1982), deviendront dès lors des espaces d’interrogations personnelles, sociétales et historiques. Il s’agira aussi de s’intéresser aux relations, complices ou contrariées, qui unissent les artistes et le monde végétal et/ou animal, à l’image de ce qu’on peut percevoir chez Luigi Zuccheri (1904-1974), Gilles Aillaud (1928-2005) ou encore Daniel Steegmann Mangrané (*1977).
Si Van Gogh était profondément animé par l’utopie d’une rencontre authentique avec le milieu naturel, ce sont désormais les questions environnementales et technoscientifiques façonnant nos sociétés qui peuvent se trouver au centre des préoccupations des artistes contemporains. Finalement, si le terme de « nature » est le fruit de la pensée de l’homme, de quoi la nature humaine est-elle le nom ?Commissaires de l’exposition : Bice Curiger, Julia Marchand et Margaux Bonopera
Plus
Date(s)
11 novembre 2022 - 10 avril 2023

Détails
Depuis la création de sa Section d’Art Photographique en 1965, le musée Réattu, n’a eu de cesse de participer en tant que musée des beaux-arts à la reconnaissance de la
Détails
Depuis la création de sa Section d’Art Photographique en 1965, le musée Réattu, n’a eu de cesse de participer en tant que musée des beaux-arts à la reconnaissance de la photographie comme un art majeur à part entière, au même rang que la peinture ou la sculpture. Le musée a ainsi accompagné et accueilli de nombreux artistes dont les recherches plastiques faisaient sens dans ce lieu qui fut la maison d’un peintre de la fin du 18ème siècle, Jacques Réattu, Grand Prix de Rome. Une part importante de la collection est ainsi consacrée à ces artistes dits plasticiens qui utilisent le médium photographique dans des formes inusités, exploration du mystère de l’apparition de l’image.
Le travail d’Annabel Aoun Blanco (photographe, vidéaste et plasticienne) vient ainsi s’intercaler entre la démarche d’un photographe «classique» et celle d’un plasticien faisant apparaître des images. En effet, « l’outil » de l’artiste est l’appareil photo avec toutes ses caractéristiques techniques (objectif, mise au point, distance focale, diaphragme, temps de pose, éclairage) mais, au service autant de l’apparition de l’image que de sa disparition.
Plus
Date(s)
19 novembre 2022 - 30 avril 2023

Détails
En partenariat avec MO.CO. Montpellier Contemporain, le Site archéologique Lattara, musée Henri Prades programme, chaque année, depuis 2019, une résidence artistique et une exposition d’art contemporain dans une volonté d’ouverture
Détails
En partenariat avec MO.CO. Montpellier Contemporain, le Site archéologique Lattara, musée Henri Prades programme, chaque année, depuis 2019, une résidence artistique et une exposition d’art contemporain dans une volonté d’ouverture et de transversalité artistique et culturelle. Chaque artiste invité est appelé à interroger la collection permanente du musée en créant des interactions fertiles entre les espaces du musée, les pièces archéologiques de la collection et ses œuvres.
Leurs voix en chœur résonnent, cette nuit. Tout est chaos. Cette phrase sortie des mille gorges déployées se transforme en chant de lutte, transmis de génération en génération. L’écho remonte à bien plus loin, des millénaires, quand les premiers peuples de l’eau et des sables ont chanté.
Dans cette exposition, Aïcha Snoussi poursuit le travail d’installation et de dessin autour d’une archéologie queer, ficelant l’histoire d’une civilisation disparue sur les côtes méditerranéennes. Par le khàos - la faille – son travail fissure des brèches dans les récits de l’histoire officielle pour y loger d’autres récits. En miroir des pièces de la collection du musée de Lattara, de nouveaux vestiges racontent l’histoire des corps qui chantent encore sous la mer.
Plus
Date(s)
19 novembre 2022 - 03 avril 2023
Lieux
Site archéologique Lattara Musée Henri Prades
390 Rte de Pérols, 34970 Lattes

Détails
Installé depuis 2019 à Montpellier, Djamel Tatah, né en 1959 à Saint-Chamond, formé à l’école des beaux-arts de Saint-Etienne, élabore depuis les années 1980 une peinture d’une grande sobriété, qui
Détails
Installé depuis 2019 à Montpellier, Djamel Tatah, né en 1959 à Saint-Chamond, formé à l’école des beaux-arts de Saint-Etienne, élabore depuis les années 1980 une peinture d’une grande sobriété, qui place la figure humaine, évanescente, au cœur de profonds aplats colorés. Cette exposition, composée d’une trentaine d’œuvres au format souvent monumental, s’attache à mettre en lumière, au sein de cinq sections thématiques, la singularité de son œuvre, qui confère un rôle central à la question inhérente de la théâtralité. Des toiles historiques y dialoguent avec des toiles récentes, réalisées spécialement pour l’occasion.
Plus
Date(s)
10 décembre 2022 - 16 avril 2023

Détails
Pascal Verbena est né le 16 août 1941 à Marseille dans le quartier du Vieux Port où sa mère était marchande de poisson (et où
Détails
Pascal Verbena est né le 16 août 1941 à Marseille dans le quartier du Vieux Port où sa mère était marchande de poisson (et où il réside toujours). Il était surnommé « Le chérubin charbonnier ». Enfant solitaire, mis très jeune en pension, il avait pris l’habitude de cacher ses trésors dans la poutre d‘un grenier où il avait trouvé refuge. A seize ans, il s’embarque pour trois années sur un cargo, jouant de la guitare dans les ports. A son retour, en 1960, il abandonne la marine marchande et commence à dessiner mais, rejeté par sa famille, devance l’appel et s’engage dans la marine. Puis il rencontre sa femme Viviane, se marie, a un fils et trouve un emploi au tri postal de Marseille où il travaille la nuit, affecté à la réception des télégrammes. Pêcheur chevronné, il passe dès qu’il peut de longs moments dans les calanques sauvages de Marseilleveyre et aux Saintes- Maries-de-la-Mer où il ramasse des bois flottés qu’il entasse dans un ancien entrepôt lui servant d’atelier.
Plus
Date(s)
04 janvier 2023 - 30 avril 2023
Lieux
Musée d'Arts Brut
1 RUE BEAU SÉJOUR – 34000 MONTPELLIER

Détails
30 ANS DE CARRE D’ART Anniversaire le 9 mai à 18h La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de
Détails
30 ANS DE CARRE D’ART
Anniversaire le 9 mai à 18h
La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de la culture, des savoirs et des traditions, Nîmes célèbre en 2023 les 30 ans de Carré d’Art, inauguré le 9 mai 1993. Bâtiment au geste architectural fort imaginé par l’architecte anglais Lord Norman Foster, il trône en cœur de ville, sur l’ancienne place du Forum romain, en résonance avec la Maison Carrée.
Au sein de ce site exceptionnel, Carré d’Art – Musée d’art contemporain a pour mission de collectionner, conserver, présenter la création contemporaine et la rendre accessible au public le plus large possible à travers des expositions, publications et des projets pédagogiques.
DES EXPOSITIONS DANS TOUTE LA VILLE
C’est ainsi que la programmation culturelle des expositions 2023 sera principalement consacrée à cet anniversaire. Ce sera l’occasion de mettre en valeur la richesse de la collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain, dont les premières acquisitions datent de 1986 dans un partenariat du Ministère de la Culture et de la Ville de Nîmes. Il faut rappeler que les collections publiques sont inaliénables.
La collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain s’est considérablement enrichie par les dons des artistes, collectionneurs et galeries depuis la création du musée. Aujourd’hui elle figure comme l’une des collections d’art contemporain les plus importantes à un niveau national et international.
Pour célébrer ce 30e anniversaire, l’art contemporain sera également présent dans toute la ville, de mars à décembre, au Musée du Vieux Nîmes, au Muséum d’histoire naturelle, au Musée des Beaux-Arts, au Musée des Cultures Taurines. Au Musée de la Romanité sera présentée, à partir du 21 avril, une exposition personnelle d’Oliver Laric qui a travaillé sur les collections archéologiques.
« Nîmes est une cité au patrimoine historique exceptionnel, assise sur 2 000 ans d’histoire. Mais elle est aussi une ville résolument moderne, vivant avec son temps. Carré d’Art, imaginé il y a 30 ans par Lord Norman Foster, résume à merveille cette double identité. Cet anniversaire est l’occasion de redécouvrir la richesse des expositions du musée d’art contemporain, dont la renommée internationale n’est plus à prouver », se félicite Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.
« Sous la houlette de Jean-Marc Prévost, directeur de Carré d’art – Musée d’art contemporain qui a coordonné les opérations, tous les musées de la Ville offriront à leurs visiteurs un espace dédié à l’art contemporain issu des collections de Carré d’art pour célébrer cet anniversaire », explique Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
UN REGARD PARTICULIER SUR L’ART CONTEMPORAIN
Les musées ont particulièrement aujourd’hui un rôle à jouer pour comprendre le passé, penser le monde de demain, développer un espace critique loin de la spectacularisation et l’instrumentalisation de l’art.
Porter un regard sur les œuvres d’une collection, c’est les penser dans leur contexte historique, qu’il soit esthétique ou politique et en lien avec le présent et le futur. La collection est présentée d’un point de vue, à un moment précis dans lequel la globalisation, les réseaux et de nouveaux enjeux écologiques ou sociétaux ont profondément renouvelé notre rapport au monde.
L’exposition de toute collection de musée sera toujours un processus d’apprentissage, ainsi qu’une démarche amenant à des questionnements. En choisissant de raconter une histoire, beaucoup d’autres sont abandonnées.
Bien que Carré d’Art n’ait pas comme mission une vision universaliste, l’accrochage montre que, dans les dernières décennies, l’Europe et les Etats-Unis ne sont plus les seuls continents. D’autres parties du monde comme le Moyen-Orient ou l’Asie ont leur place pour montrer la complexité du monde dans lequel nous vivons. Une réinterprétation de l’histoire a aussi permis ces dernières années de repenser la place des femmes et des minorités qui sont visibles dans la collection et la programmation.
LA CREATION D’UN RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL DES 2024
« Les 30 ans de Carré d’Art marquent ainsi le lancement d’une nouvelle histoire où l’art contemporain va occuper une place prépondérante. Ainsi, dès 2024, Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et moi-même avons souhaité la création d’une grande manifestation, d’ampleur internationale, dédiée à l’art contemporain, ancrée sur le territoire local et associant la population nîmoise et des artistes locaux. Un nouveau rendez-vous fort, pour lequel nous venons de choisir la direction artistique, qui permettra de développer une autre forme de culture tournée vers l’avenir et d’accroître l’attractivité de notre ville », conclut Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
Programme complet
Plus
Date(s)
17 janvier 2023 - 31 décembre 2023

Détails
Fernand Deligny est né en 1913 à Bergues, dans le Nord. Il est d’abord instituteur pour enfants inadaptés, en 1938 à Paris et Nogent-sur-Marne, puis éducateur à l’Institut médico-pédagogique de
Détails
Fernand Deligny est né en 1913 à Bergues, dans le Nord. Il est d’abord instituteur pour enfants inadaptés, en 1938 à Paris et Nogent-sur-Marne, puis éducateur à l’Institut médico-pédagogique de l’asile d’Armentières pendant la Deuxième Guerre mondiale.
En 1943, il fonde à Lille les premiers foyers de prévention de la délinquance puis prend la direction du Centre d’observation et de triage (C.O.T) de Lille, dont il fait un lieu ouvert, animé par des ouvriers et des résistants.
À Paris en 1947, il fonde avec des membres du parti communiste une association de prise en charge « en cure libre » d’adolescents délinquants et psychotiques, La Grande Cordée, qui dure une quinzaine d’années.
À partir de 1967 et de sa rencontre avec Janmari, un enfant de dix ans autiste, mutique, il met sur pied un réseau informel de prise en charge d’enfants autistes, à Monoblet dans les Cévennes. Le réseau dure jusque dans les années 1990. « Mon projet était d’écrire » dit Deligny : l’écriture fut pour lui une activité constante, existentielle, le laboratoire permanent de sa pratique d’éducateur. Entre les aphorismes de Graine de crapule, un virulent pamphlet contre les pratiques de rééducation, et L’Enfant de citadelle, autobiographie sans fin rédigée à la fin de sa vie, il a publié pas moins d’une vingtaine de livres. Il meurt en 1996 à Monoblet.
Cette exposition est l’occasion de déployer à grande échelle la cartographie tracée dans le réseau : la transcription par les « présences proches », sur du papier et du calque, des « lignes d’erre » des enfants autistes, leurs détours, leurs gestes ; de rendre compte de l’usage permanent qui fut fait du cinéma et de la vidéo dans les aires de séjour. Elle permet aussi, pour la première fois, en mobilisant à la fois les textes de Deligny, les « objets-repères » et les images (photographie, cinéma, peinture) du réseau, de mettre en scène les légendes du radeau, et de les reconfigurer pour une projection possible de l’épopée des Cévennes.
Conception de l’exposition : Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson et Martín Molina Gola avec l’aide de Gisèle Durand Ruiz et Jacques Lin.
Plus
Date(s)
11 fevrier 2023 - 29 mai 2023

Détails
Nous sommes tou·tes à la fois des assisté·es et des assistant·es. Tout le monde, toute puissance ou impuissance. Des « actions proches » ont d’abord été réalisées lors de visites à
Détails
Nous sommes tou·tes à la fois des assisté·es et des assistant·es. Tout le monde, toute puissance ou impuissance.
Des « actions proches » ont d’abord été réalisées lors de visites à mon père, Philippe Fouché, dans les institutions médicalisées où il vit depuis 2015 (hôpitaux, SSR, Ehpad…) à la suite d’un accident vasculaire cérébral qui l’a rendu hémiplégique. Par des gestes, déplacements et manipulations d’objets trouvés sur place, j’intensifiais ma relation avec des espaces aménagés pour le soin, devenus les lieux d’une vie de famille. J’agissais dans les parages de Philippe, plutôt qu’avec lui, dans les moments d’attente où les professionnel·les de santé le prenaient en charge.
« Actions proches » dérive de « présences proches », l’expression utilisée par Fernand Deligny pour désigner celles et ceux, non professionnel·les, qui, au milieu des Cévennes, de 1967 aux années 1990, veillèrent sur les
enfants autistes qu’on leur confiait, inventant auprès d’eux un mode de vie hors de tout cadre institutionnel, dans des campements expérimentaux baptisés « aires de séjour ».
Depuis 2020, des acteurs et actrices assistant·es-assisté·es agissent proches. Entrechocs et mises à distance de corps, objets-sculptures-accessoires-caméras, les actions proches n’ont pas de scénario, ne racontent rien ; elles sont le résultat de ce que j’appelle des « aberrations empathiques », qui surviennent dans les ratages de l’identification à l’autre, chose ou personne. Essayer de se mettre à la place d’une infirmière en grève, d’un nourrisson dans l’herbe, de quelqu’un qui ne marche pas, de quelque chose qui roule, d’une fourchette qui tourne, d’une zébrure du tissu…
Ne pas y arriver, et spéculer plastiquement sur la diversité des modes d’existence.
Après le 10-rue-Saint-Luc (atelier des éditions L’Arachnéen), Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, le MoMA Virtual Cinema, le Centre Pompidou Metz, et la galerie Parliament, le Crac Occitanie accueille la suite de Manifeste Janmari, sous le titre Manifeste assisté. L’exposition est une nouvelle scène de la « mémoire aberrante » (Deligny), structurée autour d’une sélection d’actions proches, nouvelles et anciennes.
Plus
Date(s)
11 fevrier 2023 - 29 mai 2023

Détails
En écho à l’exposition Immortelle au MO.CO. consacrée à la jeune peinture française qui ouvrira prochainement au MO.CO., Le Kiasma propose avec Chemical Rain, un focus sur Samuel Spone, jeune
Détails
En écho à l’exposition Immortelle au MO.CO. consacrée à la jeune peinture française qui ouvrira prochainement au MO.CO., Le Kiasma propose avec Chemical Rain, un focus sur Samuel Spone, jeune artiste diplômé de MO.CO. Esba, école supérieure des Beaux-Arts.
L’exposition, ouvrira au Kiasma avec un vernissage mardi 14 février à 19h en présence de l’artiste et de Numa Hambursin, directeur du MO.CO Montpellier Contemporain et sera suivi d’un apéritif et d’un DJ set électro.
Le travail de Samuel Spone est basé sur une technique picturale du « négatif », obtenue par projections de produits entraînant des réactions chimiques. Une peinture du grand format, libre et accidentée.
Plus
Date(s)
14 fevrier 2023 - 08 avril 2023

Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou
Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou comment les artistes se sont emparés des outils numériques, ont détourné procédés et machines pour créer leurs œuvres.
Poursuivant la réflexion engagée par Miguel Chevalier et Michel Paysant, artistes transdisciplinaires développant un travail convoquant art, technologie et sciences, les commissaires de l’exposition, Margherita Balzerani et Noëlig Le Roux, ont rassemblé les créations d’une génération d’artistes donnant au code une forme matérielle et tangible.
L’exposition Fait Machine témoigne de la diversité des recherches engagées par ces créateurs recourant aux technologies de l’impression 3D en particulier. Générant à partir du code une multiplicité de formes, ces artistes recourent aussi à une variété de matériaux n’hésitant pas à les mêler les uns aux autres (céramique, porcelaine, polymères naturels, matières plastiques, matériaux composites …).
L’exposition rend aussi compte du tournant technologique qui s’est opéré ces vingt dernières années avec l’invention d’outils et de processus de fabrication ouverts au plus grand nombre. L’essor du prototypage numérique, la réduction du coût des machines (imprimantes 3D, découpeuses laser, fraiseuses numériques…) et leur mutualisation, ainsi que la mise en commun des savoir-faire, ont de surcroît permis un développement sans précédent de nouvelles formes. Cette popularisation et ses effets sur les mécanismes de production et sur la création elle-même, soutenue par le développement des ateliers collectifs et partagés promus par les FabLabs et les Makers, est l’un des axes exploré par l’exposition.
« Fait machine », se décompose en deux volets qui occupent chacun l’un des deux niveaux de l’espace d’exposition du MIAM : « Le laboratoire » au rez-de-chaussée et « Le fil du code » au premier étage.
Les artistes de l’exposition (liste non définitive)
Faig Ahmed, Appropriate Audiences, Berdaguer et Péjus, Arnaud Borde, Elvire Blanc Briand, Yisha Cai, Miguel Chevalier, Mathilde Dumont, Olivier Van Herpt, Raphaëlle Kerbrat, Laureline Galliot, Jonathan Keep, Inès Lavialle, Jessica Lajard, Ludovic Mallegol, Varvara & Mar, Pit Molling, Michel Paysant, Boryana Petkova, Noémie Pilo, Camille Reidt, Andrea Rodriguez-Vial, Philipp Schaerer et Reto Steiner, Antoine Schmitt, Inès Silberman, Jeanne Vicerial
Plus
Date(s)
17 fevrier 2023 - 12 novembre 2023
Lieux
MIAM
23 Quai Maréchal de Lattre de Tassigny, 34200 Sète

Détails
Après Hambourg, Vienne, New York, Graz et Stockholm, voici à Montpellier la première exposition dédiée en France à Dora Kallmus (1881–1963). Elle mobilisera des collections des plus grandes institutions autrichiennes,
Détails
Après Hambourg, Vienne, New York, Graz et Stockholm, voici à Montpellier la première exposition dédiée en France à Dora Kallmus (1881–1963). Elle mobilisera des collections des plus grandes institutions autrichiennes, allemandes et françaises. Elle conte l’histoire d’une jeune femme déterminée empruntant un chemin à l’époque largement réservé aux hommes, en particulier dans un domaine aussi technique que la photographie : celui de l’indépendance et de l’affirmation individuelle par les études supérieures, la réussite professionnelle et la consécration artistique.
Sous le nom de Madame d’Ora, Dora Kallmus (1881-1963) fut une photographe renommée, travaillant comme portraitiste mondaine d’abord à Vienne, alors un centre culturel majeur et laboratoire de la modernité en Europe, puis dans le Paris des Années folles. En 1908, elle est l’une des premières femmes à ouvrir un studio de photographie à Vienne. Les aristocrates, les actrices et les créateurs de mode apprécient son intuition artistique, son talent pour saisir la personnalité de ses modèles, pour agencer les vêtements et les accessoires, et bientôt de nombreux magazines publient régulièrement ses images.
Plus
Date(s)
18 fevrier 2023 - 16 avril 2023
Lieux
Pavillon Populaire
Esplanade Charles-de-Gaulle, 34000 Montpellier

Détails
Au-delà d’une discipline, Gilles exprime des expressions multiples où se tissent la trame d’histoires mêlées, empreintes d’émotions particulières, dans le but de nous transmettre l’élégance du moment, portées par un
Détails
Au-delà d’une discipline, Gilles exprime des expressions multiples où se tissent la trame d’histoires mêlées, empreintes d’émotions particulières, dans le but de nous transmettre l’élégance du moment, portées par un flux constant de musique intérieure.
Danseur, il porte son énergie vers un ailleurs, sans frontières, tout en étant cadré par la grille du monde, notamment à travers ses études d’architecture. La danse offre des intervalles comme le cadran du temps et de l’espace et permet d’ajuster le flux vital qui lient les êtres et fait ressentir les choses. Gilles provoque cet espace-temps fugitif et succinct pour le rendre leste.
L’exposition l’Espace entre les choses est une volonté de rétrospective sur le travail de Gilles Massot dont le fil rouge est l’histoire de l’image, sa fabrication et sa reproduction. L’exposition est avant tout une question sur les multiples connexions qui font le travail pluridisciplinaire de Gilles Massot, réunissant les traces d’une grande partie de sa vie d’artiste et d’historien voyageur.
Les séquences de l’exposition font référence au processus qui sous-tend son travail ; un processus qui lui fait établir au fil des ans des liens entre des récits, des techniques, des occurrences et des parties du monde. La sélection d’œuvres s’engage comme un décryptage des idées et réflexions de l’artiste sur notre rapport à l’image, à la photographie et à la création ; le temps et l’espace, deux thèmes au cœur de sa quête.
Regard précurseur sur le mélange des médiums, par la théorie, Gilles nous dévoile un espace blanc complexe, une image en devenir ou déjà passée et ainsi invisible. Il nous propose une réécriture de l’histoire de la photographie, en parcourant les prémices d’un des premiers reporters photographe Jules Itier, jusqu’aux mystères des pyramides d’Égypte. L’ensemble confronte la mondialisation à la diversité et la multiplication des usages.
dernière entrée 30 minutes avant la fermeturePlein tarif / Full rate : 6€
Tarif réduit / Reduced rate : 4€
Plus
Date(s)
04 mars 2023 - 28 mai 2023

Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres
Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française
Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres d’art, l’exposition s’organise en deux volets.
Au MO.CO., seront présentés des artistes emblématiques de la scène française, nés de 1970 au début des années 80. L’exposition généreuse, sensible, entend rendre hommage à la peinture, dans sa part physique, matiériste, érotique, romantique.
Au MO.CO. Panacée, la nouvelle génération du milieu des années 80 et 90 propose une vision plurielle de l’avenir de la peinture figurative à travers une revisitation des grands genres traditionnels mixés avec l’apport de la contemporanéité et d’enjeux conceptuels.
Les commissaires
Commissariat général : Numa Hambursin, directeur général MO.CO.
MO.CO. / co-commissaire invitée : Amélie Adamo
MO.CO. Panacée / co-commissaire : Anya Harrison, curator MO.CO.
Où ?
MO.CO. Panacée, 14 rue de l’Ecole de pharmacie, Montpellier
Du mercredi au dimanche, de 11h à 18h – entrée libre
MO.CO., 13 rue de la République, Montpellier
Du mardi au dimanche, de 11h à 18h – billetterie en ligne ou sur place
Artistes
MO.CO.
AGRINIER Thomas, AILLAUD Arthur, BARROT Ronan, BATAILLARD Marion, BAZIGNAN Pauline, BELGRAND Adrien, BELIN Murielle, BELYAT-GIUNTA Anya, BENCHAMMA Abdelkader, BENEYTON Julien, BERGER Céline, BERNINI Romain, BIZIEN Vincent, BOISADAN Mathieu, BOITARD Fabien, BOURDAREL Katia, BOUTLIS Alkis, BRESSON Guillaume, BRUNEAU Benjamin, CADIO Damien, CHARLET Marion, CHERKIT Mathieu, CIAVALDINI Sylvain, CLARKE Daniel, DALLÉAS-BOUZAR Dalila, DAVRINCHE Gaël, DESCOSSY Julien, DÉFOSSEZ Benjamin, DERENNE Grégory, DEROUBAIX Damien, DES MONSTIERS Julien, DRIEZ Raynald, DUBOIS Aurélie, FORSTNER Gregory, GOBART Yves, GROOM Orsten, GUINAMAND Cristine, GURRIERI Elsa, HAZELZET Thibault, De HEINZELIN Aurélie, HOFFMAN Karine, IC Hervé Georges, JAUNE Oda, JÉRÔME Sarah, KORICHI Youcef, LEGLISE Frédéric, LESOURD Élodie, LEVASSEUR Iris, LÉVY-LASNE Thomas, LIRON Jérémy, LOUTZ Frédérique, MASMONTEIL Olivier, MÉRELLE Fabien, MIN Jung-Yeon, MIRAZOVIĆ Filip, MIQUELIS Gilles, MOCQUET Marlène, MOLK Marc, MOSTYN-OWEN Orlando, NAVARRO Edgardo, NAVI Barbara, NERVI Audrey, NIELSEN Eva, OBRECHT Florence, PAHLAVI Axel, PASIEKA Simon, PENCREAC’H Stéphane, PICANDET Lucie, PINARD Guillaume, POUYANDEH Nazanin, PRADALIÉ Abel, PROUX Laurent, RABUS Leopold, RABUS Till, RENAUD Brann, REYMOND Florence, RICOL Raphaëlle, ROEGIERS Antoine, ROUGIER Karine, SABATTÉ Lionel, TABOURET Claire, TOUMANIAN Guillaume, TURSIC Ida et MILLE Wilfried, VELK Marko, VERNY Thomas, VIDOR Vuk, VRANKIĆ Davor, XIE Lei, ZONDER Jérôme.
MO.CO. Panacée
BAILLY-BORG Carlotta, BARBERAT Rose, BARCELÓ Marcella, BLANC Mireille, CAILLE David, CANESSON Corentin, CAPRON Hugo, CHÉN Xuteng, CLARACQ Jean, CZERMAK ICHTI Neïla, DAL-PRA Diane, DI FOLCO Inès, FLORA Alison, GARCIA-KARRAS Laura, HADDAD Miryam, HAMDAD Bilal, HASCOËT Charles, HERBELIN Nathanaëlle, LEFEBVRE Oscar, MARQUE BOUARET Mathilda, MARTIN Simon, MIRABEL Johanna, RICCIARDI Pacôme, RIVRAIN Cédric, SAFA Christine, SANCHEZ Milène, SARTOR Louise, SHATBERASHVILI Elené, SIVERTSEN Johannes, SOKOL Apolonia, VAGUELSY Gaétan, VENTURA Romain, YASMINEH Rayan.
Plus
Date(s)
11 mars 2023 - 04 juin 2023

Détails
Nicolas Monjo Né en 1975 dans le Lot et Garonne, Nicolas Monjo est un peintre autodidacte de talent qui travaille aujourd’hui du côté d’Angoulême. Préférant son atelier
Détails
Nicolas Monjo
Plus
Date(s)
17 mars 2023 - 22 avril 2023

Détails
Né en Ardèche en 1980, Aurel est dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et réalisateur. Très tôt installé à Montpellier, Aurel fait ses débuts en dessin de presse à
Détails
Né en Ardèche en 1980, Aurel est dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et réalisateur. Très tôt installé à Montpellier, Aurel fait ses débuts en dessin de presse à l’Hérault du jour et au Cocazine (agenda mensuel des concerts et spectacles du grand sud). Il travaille actuellement pour Le Monde, Le Canard enchaîné et Politis.
Aurel a publié une vingtaine de bandes dessinées dont Clandestino, La Menuiserie et Singes.
Il est également réalisateur et a reçu plusieurs prix pour son long-métrage d’animation Josep, dont le César du meilleur film d’animation en 2021.
Depuis 20 ans, Aurel court après la musique avec son dessin. Cette exposition, en hommage à la musique, présente plus de 150 dessins créés pour divers supports (bandes dessinées, reportages graphiques, dessins de presse, peintures, clips vidéo) – dont des originaux et des inédits – scénographiés en 10 thèmes musicaux. Elle est accompagnée d’une bande-son originale, créée pour l’exposition, rassemblant plusieurs musiciens, qui immergera les visiteurs dans l’univers musical et dessiné d’Aurel.
Plus
Date(s)
17 mars 2023 - 29 juillet 2023

Détails
Le musée Paul Valéry perpétue sa volonté de montrer les artistes du territoire et ouvre sa
Détails
Le musée Paul Valéry perpétue sa volonté de montrer les artistes du territoire et ouvre sa programmation 2023 avec une exposition consacrée au peintre et pastelliste de talent THOMAS VERNY.
Né en 1975 dans une famille de peintres, Thomas Verny est diplômé de l’Ecole nationale des Beaux–Arts de Paris en 1998, élève de Vincent Bioulès, membre fondateur du groupe Supports/Surfaces, il vit à Sète et exerce aujourd’hui à l’Ecole des Beaux–arts. Il procède toujours avec la même technique, le pastel sur le motif, associé à l’acrylique pour les formats les plus importantes. Pendant plus d’un an, Thomas Verny a travaillé sur le motif au musée Paul Valéry, autour du Cimetière marin ou encore sur les bords de la mer et de l’étang de Thau. De cette période de création sont nées près de 250 vues inédites exécutées au pastel qui seront présentées au musée Paul Valéry.
Plus
Date(s)
18 mars 2023 - 28 mai 2023

Détails
Le Réservoir n’a de cesse de se réinventer en proposant
Détails
Le Réservoir n’a de cesse de se réinventer en proposant aux visiteurs et aux collectionneurs un nouveau format d’exposition trimestrielle.
« Végétale », sa nouvelle exposition, célébrera la vie, le printemps et l’optimisme avec une sélection d’artistes confirmés ou plein d’avenir. Agrume, Johanne Cinier, Jean Denant, Lucy et Russ exposeront dans les 2000 m² de la galerie pour faire revivre les natures mortes.
Jamais essoufflée, la nature a de tous temps inspiré l’art, elle embrase les créativités, insuffle la vie, crée l’émotion à chaque regard. À cette source d’inspiration inaltérable, le Réservoir Sète dédie une exposition où sculptures, peintures et installations s’entrecroisent, où les styles s’enlaceront. Le Réservoir a sollicité des artistes plasticiens, pluridisciplinaires, ou street artistes, venus de Sète et d’ailleurs, pour célébrer la nature.
Plus
Date(s)
23 mars 2023 - 10 juin 2023

Détails
Martial Raysse est représenté dans la collection par un important ensemble d’œuvres, 7 au total, allant de 1962 à 1990. Il est aussi présent dans la ville de Nîmes,
Détails
Martial Raysse est représenté dans la collection par un important ensemble d’œuvres, 7 au total, allant de 1962 à 1990.
Il est aussi présent dans la ville de Nîmes, avec des œuvres monumentales qui relèvent de l’aménagement urbain, par deux commandes publiques place d’Assas et place du marché. Plusieurs œuvres sont réalisées à partir de néons, évocations de la vie moderne et présents dans le monde entier. C’est aussi l’idée de la couleur en mouvement. Proposition II, illustration I, “Monik I” se compose d’une forme suivant les contours d’un visage, réalisée avec plusieurs couches superposées de cartons comme un panneau de publicité, et d’un carré dessiné par un néon vert. L’extrême économie des moyens mis en œuvre (l’emploi de carton, néon) tend à simplifier l’image du visage féminin élaborée des années précédentes. Les détails du visage s’effacent au profit d’un simple contour, tandis que le néon, qui dessine un carré vide, symbolise le cadre à tout jamais séparé de sa figure et seul support de la couleur.
La Source de 1989 marque le retour à de grandes compositions picturales revenant à une iconographie classique.
Martial Raysse est né en 1936 à Golfe-Juan. Il vit et travaille à Issigeac.
Commissaires : Pascal Trarieux et Jean-Marc Prevost
Plus
Date(s)
25 mars 2023 - 03 décembre 2023
Lieux
Musée des Beaux-Arts de Nîmes
Rue de la Cité Foulc, 30000 Nîmes

Détails
La galerie AL/MA présente la dernière série d’œuvres de David Bioulès consacrée à l’étude d’un agave visible sur un des ronds-points de Montpellier. Son intérêt pour les « objets »
Détails
La galerie AL/MA présente la dernière série d’œuvres de David Bioulès consacrée à l’étude d’un agave visible sur un des ronds-points de Montpellier.
Son intérêt pour les « objets » du quotidien se retrouve ici avec une série de représentations de cette plante spectaculaire, choisie par hasard et par familiarité. Pendant deux ans, David Bioulès a testé le pouvoir décoratif de la silhouette de cet agave sur différents supports tels que le bois ou la faïence, le fer à béton ou le formica.
Date(s)
31 mars 2023 - 22 avril 2023

Détails
Anne Clergue Galerie est heureuse de présenter le premier solo show de Swan Soto la Bête du Vaccarès. Huiles sur toiles, encres sur papier, empègues et pochoirs rehaussés, céramiques seront
Détails
Anne Clergue Galerie est heureuse de présenter le premier solo show de Swan Soto la Bête du Vaccarès. Huiles sur toiles, encres sur papier, empègues et pochoirs rehaussés, céramiques seront présentées du 6 Avril au 17 Juin 2023.
Swan Soto est un enfant sauvage. Le chemin exigeant et merveilleux qui l’a amené à devenir torero, entre Garrigues et Camargue, Cévennes et Andalousie le portera naturellement vers la peinture. Swan a commencé à peindre et toréer presque en même temps. Swan Soto n’est pas peintre-torero, ni torero-peintre, Swan est peintre.
Mais pour que la peinture l’habite complètement, il a fallu d’abord passer par des moments de gloire liés à l’épreuve du sang, devenir torero ! Adoubé et reconnu par ses pairs, il aura une carrière remarquée, entre la France, l’Espagne, le Mexique et le Pérou.
L’enfant du pays, encouragé et suivi par l’éleveur Jean Lafont, propriétaire de la célèbre discothèque la Churascaia, est baigné dans l’univers de cet homme de goût chez qui l’art et le raffinement occupent toute la place. Il se nourrit des peintres surréalistes, découvre les livres rares qui s’offrent à lui.
En 2008, il quitte les arènes pour se consacrer pleinement à la peinture. S’il ne dessine plus de passes, seul, devant son public, c’est face à la toile qu’il continue à exprimer ses rêves.
Un territoire où cohabitent taureaux, chevaux, gardians, une nature riche en diversité, qui vibre au rythme des saisons et des fêtes de villages. L’univers du peintre est occupé par les souvenirs et les rencontres liés à sa carrière et à sa terre camarguaise, tantôt brûlée par le soleil, tantôt sous les eaux du fleuve en colère.
Dans son atelier nîmois, la fenêtre ouverte sur le ciel, il a troqué son habit de lumière pour revêtir sa blouse de peintre. Il dessine, peint, sculpte; il écrit sa trace, comme une poésie ininterrompue.
Swan Soto est né à Nîmes en 1976. Elève du Centre Français de Tauromachie, il devient torero le 19 Mars 1998 à Benicarlo en Espagne. Il quitte les taureaux en 2008 pour se consacrer pleinement à la peinture. Il vit à Nîmes.
Vernissage le 5 Avril en présence de l’artiste.
Plus
Date(s)
06 avril 2023 - 17 juin 2023
mai

Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes,
Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes, vous, parce que, quand même, il y a bien quelque chose derrière tout ça. L’insécurité du simple, le secret de ces airs de deux airs, de ces images de derrière la tête se retrouvent dans la mise en scène de ce « petit théâtre des instants ».
Une exposition conçue et réalisée pour le Théâtre de Poche
LES VENDREDIS ET SAMEDIS DE 16H A 23H ET LES MERCREDIS DE 14H A 17H
(sauf jours de relâche).
Plus
Date(s)
06 octobre 2022 - 30 juin 2023
Lieux
Théâtre de Poche
29 Grande Rue Haute 34200 SETE

Détails
30 ANS DE CARRE D’ART Anniversaire le 9 mai à 18h La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de
Détails
30 ANS DE CARRE D’ART
Anniversaire le 9 mai à 18h
La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de la culture, des savoirs et des traditions, Nîmes célèbre en 2023 les 30 ans de Carré d’Art, inauguré le 9 mai 1993. Bâtiment au geste architectural fort imaginé par l’architecte anglais Lord Norman Foster, il trône en cœur de ville, sur l’ancienne place du Forum romain, en résonance avec la Maison Carrée.
Au sein de ce site exceptionnel, Carré d’Art – Musée d’art contemporain a pour mission de collectionner, conserver, présenter la création contemporaine et la rendre accessible au public le plus large possible à travers des expositions, publications et des projets pédagogiques.
DES EXPOSITIONS DANS TOUTE LA VILLE
C’est ainsi que la programmation culturelle des expositions 2023 sera principalement consacrée à cet anniversaire. Ce sera l’occasion de mettre en valeur la richesse de la collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain, dont les premières acquisitions datent de 1986 dans un partenariat du Ministère de la Culture et de la Ville de Nîmes. Il faut rappeler que les collections publiques sont inaliénables.
La collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain s’est considérablement enrichie par les dons des artistes, collectionneurs et galeries depuis la création du musée. Aujourd’hui elle figure comme l’une des collections d’art contemporain les plus importantes à un niveau national et international.
Pour célébrer ce 30e anniversaire, l’art contemporain sera également présent dans toute la ville, de mars à décembre, au Musée du Vieux Nîmes, au Muséum d’histoire naturelle, au Musée des Beaux-Arts, au Musée des Cultures Taurines. Au Musée de la Romanité sera présentée, à partir du 21 avril, une exposition personnelle d’Oliver Laric qui a travaillé sur les collections archéologiques.
« Nîmes est une cité au patrimoine historique exceptionnel, assise sur 2 000 ans d’histoire. Mais elle est aussi une ville résolument moderne, vivant avec son temps. Carré d’Art, imaginé il y a 30 ans par Lord Norman Foster, résume à merveille cette double identité. Cet anniversaire est l’occasion de redécouvrir la richesse des expositions du musée d’art contemporain, dont la renommée internationale n’est plus à prouver », se félicite Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.
« Sous la houlette de Jean-Marc Prévost, directeur de Carré d’art – Musée d’art contemporain qui a coordonné les opérations, tous les musées de la Ville offriront à leurs visiteurs un espace dédié à l’art contemporain issu des collections de Carré d’art pour célébrer cet anniversaire », explique Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
UN REGARD PARTICULIER SUR L’ART CONTEMPORAIN
Les musées ont particulièrement aujourd’hui un rôle à jouer pour comprendre le passé, penser le monde de demain, développer un espace critique loin de la spectacularisation et l’instrumentalisation de l’art.
Porter un regard sur les œuvres d’une collection, c’est les penser dans leur contexte historique, qu’il soit esthétique ou politique et en lien avec le présent et le futur. La collection est présentée d’un point de vue, à un moment précis dans lequel la globalisation, les réseaux et de nouveaux enjeux écologiques ou sociétaux ont profondément renouvelé notre rapport au monde.
L’exposition de toute collection de musée sera toujours un processus d’apprentissage, ainsi qu’une démarche amenant à des questionnements. En choisissant de raconter une histoire, beaucoup d’autres sont abandonnées.
Bien que Carré d’Art n’ait pas comme mission une vision universaliste, l’accrochage montre que, dans les dernières décennies, l’Europe et les Etats-Unis ne sont plus les seuls continents. D’autres parties du monde comme le Moyen-Orient ou l’Asie ont leur place pour montrer la complexité du monde dans lequel nous vivons. Une réinterprétation de l’histoire a aussi permis ces dernières années de repenser la place des femmes et des minorités qui sont visibles dans la collection et la programmation.
LA CREATION D’UN RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL DES 2024
« Les 30 ans de Carré d’Art marquent ainsi le lancement d’une nouvelle histoire où l’art contemporain va occuper une place prépondérante. Ainsi, dès 2024, Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et moi-même avons souhaité la création d’une grande manifestation, d’ampleur internationale, dédiée à l’art contemporain, ancrée sur le territoire local et associant la population nîmoise et des artistes locaux. Un nouveau rendez-vous fort, pour lequel nous venons de choisir la direction artistique, qui permettra de développer une autre forme de culture tournée vers l’avenir et d’accroître l’attractivité de notre ville », conclut Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
Programme complet
Plus
Date(s)
17 janvier 2023 - 31 décembre 2023

Détails
Fernand Deligny est né en 1913 à Bergues, dans le Nord. Il est d’abord instituteur pour enfants inadaptés, en 1938 à Paris et Nogent-sur-Marne, puis éducateur à l’Institut médico-pédagogique de
Détails
Fernand Deligny est né en 1913 à Bergues, dans le Nord. Il est d’abord instituteur pour enfants inadaptés, en 1938 à Paris et Nogent-sur-Marne, puis éducateur à l’Institut médico-pédagogique de l’asile d’Armentières pendant la Deuxième Guerre mondiale.
En 1943, il fonde à Lille les premiers foyers de prévention de la délinquance puis prend la direction du Centre d’observation et de triage (C.O.T) de Lille, dont il fait un lieu ouvert, animé par des ouvriers et des résistants.
À Paris en 1947, il fonde avec des membres du parti communiste une association de prise en charge « en cure libre » d’adolescents délinquants et psychotiques, La Grande Cordée, qui dure une quinzaine d’années.
À partir de 1967 et de sa rencontre avec Janmari, un enfant de dix ans autiste, mutique, il met sur pied un réseau informel de prise en charge d’enfants autistes, à Monoblet dans les Cévennes. Le réseau dure jusque dans les années 1990. « Mon projet était d’écrire » dit Deligny : l’écriture fut pour lui une activité constante, existentielle, le laboratoire permanent de sa pratique d’éducateur. Entre les aphorismes de Graine de crapule, un virulent pamphlet contre les pratiques de rééducation, et L’Enfant de citadelle, autobiographie sans fin rédigée à la fin de sa vie, il a publié pas moins d’une vingtaine de livres. Il meurt en 1996 à Monoblet.
Cette exposition est l’occasion de déployer à grande échelle la cartographie tracée dans le réseau : la transcription par les « présences proches », sur du papier et du calque, des « lignes d’erre » des enfants autistes, leurs détours, leurs gestes ; de rendre compte de l’usage permanent qui fut fait du cinéma et de la vidéo dans les aires de séjour. Elle permet aussi, pour la première fois, en mobilisant à la fois les textes de Deligny, les « objets-repères » et les images (photographie, cinéma, peinture) du réseau, de mettre en scène les légendes du radeau, et de les reconfigurer pour une projection possible de l’épopée des Cévennes.
Conception de l’exposition : Sandra Alvarez de Toledo, Anaïs Masson et Martín Molina Gola avec l’aide de Gisèle Durand Ruiz et Jacques Lin.
Plus
Date(s)
11 fevrier 2023 - 29 mai 2023

Détails
Nous sommes tou·tes à la fois des assisté·es et des assistant·es. Tout le monde, toute puissance ou impuissance. Des « actions proches » ont d’abord été réalisées lors de visites à
Détails
Nous sommes tou·tes à la fois des assisté·es et des assistant·es. Tout le monde, toute puissance ou impuissance.
Des « actions proches » ont d’abord été réalisées lors de visites à mon père, Philippe Fouché, dans les institutions médicalisées où il vit depuis 2015 (hôpitaux, SSR, Ehpad…) à la suite d’un accident vasculaire cérébral qui l’a rendu hémiplégique. Par des gestes, déplacements et manipulations d’objets trouvés sur place, j’intensifiais ma relation avec des espaces aménagés pour le soin, devenus les lieux d’une vie de famille. J’agissais dans les parages de Philippe, plutôt qu’avec lui, dans les moments d’attente où les professionnel·les de santé le prenaient en charge.
« Actions proches » dérive de « présences proches », l’expression utilisée par Fernand Deligny pour désigner celles et ceux, non professionnel·les, qui, au milieu des Cévennes, de 1967 aux années 1990, veillèrent sur les
enfants autistes qu’on leur confiait, inventant auprès d’eux un mode de vie hors de tout cadre institutionnel, dans des campements expérimentaux baptisés « aires de séjour ».
Depuis 2020, des acteurs et actrices assistant·es-assisté·es agissent proches. Entrechocs et mises à distance de corps, objets-sculptures-accessoires-caméras, les actions proches n’ont pas de scénario, ne racontent rien ; elles sont le résultat de ce que j’appelle des « aberrations empathiques », qui surviennent dans les ratages de l’identification à l’autre, chose ou personne. Essayer de se mettre à la place d’une infirmière en grève, d’un nourrisson dans l’herbe, de quelqu’un qui ne marche pas, de quelque chose qui roule, d’une fourchette qui tourne, d’une zébrure du tissu…
Ne pas y arriver, et spéculer plastiquement sur la diversité des modes d’existence.
Après le 10-rue-Saint-Luc (atelier des éditions L’Arachnéen), Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, le MoMA Virtual Cinema, le Centre Pompidou Metz, et la galerie Parliament, le Crac Occitanie accueille la suite de Manifeste Janmari, sous le titre Manifeste assisté. L’exposition est une nouvelle scène de la « mémoire aberrante » (Deligny), structurée autour d’une sélection d’actions proches, nouvelles et anciennes.
Plus
Date(s)
11 fevrier 2023 - 29 mai 2023

Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou
Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou comment les artistes se sont emparés des outils numériques, ont détourné procédés et machines pour créer leurs œuvres.
Poursuivant la réflexion engagée par Miguel Chevalier et Michel Paysant, artistes transdisciplinaires développant un travail convoquant art, technologie et sciences, les commissaires de l’exposition, Margherita Balzerani et Noëlig Le Roux, ont rassemblé les créations d’une génération d’artistes donnant au code une forme matérielle et tangible.
L’exposition Fait Machine témoigne de la diversité des recherches engagées par ces créateurs recourant aux technologies de l’impression 3D en particulier. Générant à partir du code une multiplicité de formes, ces artistes recourent aussi à une variété de matériaux n’hésitant pas à les mêler les uns aux autres (céramique, porcelaine, polymères naturels, matières plastiques, matériaux composites …).
L’exposition rend aussi compte du tournant technologique qui s’est opéré ces vingt dernières années avec l’invention d’outils et de processus de fabrication ouverts au plus grand nombre. L’essor du prototypage numérique, la réduction du coût des machines (imprimantes 3D, découpeuses laser, fraiseuses numériques…) et leur mutualisation, ainsi que la mise en commun des savoir-faire, ont de surcroît permis un développement sans précédent de nouvelles formes. Cette popularisation et ses effets sur les mécanismes de production et sur la création elle-même, soutenue par le développement des ateliers collectifs et partagés promus par les FabLabs et les Makers, est l’un des axes exploré par l’exposition.
« Fait machine », se décompose en deux volets qui occupent chacun l’un des deux niveaux de l’espace d’exposition du MIAM : « Le laboratoire » au rez-de-chaussée et « Le fil du code » au premier étage.
Les artistes de l’exposition (liste non définitive)
Faig Ahmed, Appropriate Audiences, Berdaguer et Péjus, Arnaud Borde, Elvire Blanc Briand, Yisha Cai, Miguel Chevalier, Mathilde Dumont, Olivier Van Herpt, Raphaëlle Kerbrat, Laureline Galliot, Jonathan Keep, Inès Lavialle, Jessica Lajard, Ludovic Mallegol, Varvara & Mar, Pit Molling, Michel Paysant, Boryana Petkova, Noémie Pilo, Camille Reidt, Andrea Rodriguez-Vial, Philipp Schaerer et Reto Steiner, Antoine Schmitt, Inès Silberman, Jeanne Vicerial
Plus
Date(s)
17 fevrier 2023 - 12 novembre 2023
Lieux
MIAM
23 Quai Maréchal de Lattre de Tassigny, 34200 Sète

Détails
Au-delà d’une discipline, Gilles exprime des expressions multiples où se tissent la trame d’histoires mêlées, empreintes d’émotions particulières, dans le but de nous transmettre l’élégance du moment, portées par un
Détails
Au-delà d’une discipline, Gilles exprime des expressions multiples où se tissent la trame d’histoires mêlées, empreintes d’émotions particulières, dans le but de nous transmettre l’élégance du moment, portées par un flux constant de musique intérieure.
Danseur, il porte son énergie vers un ailleurs, sans frontières, tout en étant cadré par la grille du monde, notamment à travers ses études d’architecture. La danse offre des intervalles comme le cadran du temps et de l’espace et permet d’ajuster le flux vital qui lient les êtres et fait ressentir les choses. Gilles provoque cet espace-temps fugitif et succinct pour le rendre leste.
L’exposition l’Espace entre les choses est une volonté de rétrospective sur le travail de Gilles Massot dont le fil rouge est l’histoire de l’image, sa fabrication et sa reproduction. L’exposition est avant tout une question sur les multiples connexions qui font le travail pluridisciplinaire de Gilles Massot, réunissant les traces d’une grande partie de sa vie d’artiste et d’historien voyageur.
Les séquences de l’exposition font référence au processus qui sous-tend son travail ; un processus qui lui fait établir au fil des ans des liens entre des récits, des techniques, des occurrences et des parties du monde. La sélection d’œuvres s’engage comme un décryptage des idées et réflexions de l’artiste sur notre rapport à l’image, à la photographie et à la création ; le temps et l’espace, deux thèmes au cœur de sa quête.
Regard précurseur sur le mélange des médiums, par la théorie, Gilles nous dévoile un espace blanc complexe, une image en devenir ou déjà passée et ainsi invisible. Il nous propose une réécriture de l’histoire de la photographie, en parcourant les prémices d’un des premiers reporters photographe Jules Itier, jusqu’aux mystères des pyramides d’Égypte. L’ensemble confronte la mondialisation à la diversité et la multiplication des usages.
dernière entrée 30 minutes avant la fermeturePlein tarif / Full rate : 6€
Tarif réduit / Reduced rate : 4€
Plus
Date(s)
04 mars 2023 - 28 mai 2023

Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres
Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française
Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres d’art, l’exposition s’organise en deux volets.
Au MO.CO., seront présentés des artistes emblématiques de la scène française, nés de 1970 au début des années 80. L’exposition généreuse, sensible, entend rendre hommage à la peinture, dans sa part physique, matiériste, érotique, romantique.
Au MO.CO. Panacée, la nouvelle génération du milieu des années 80 et 90 propose une vision plurielle de l’avenir de la peinture figurative à travers une revisitation des grands genres traditionnels mixés avec l’apport de la contemporanéité et d’enjeux conceptuels.
Les commissaires
Commissariat général : Numa Hambursin, directeur général MO.CO.
MO.CO. / co-commissaire invitée : Amélie Adamo
MO.CO. Panacée / co-commissaire : Anya Harrison, curator MO.CO.
Où ?
MO.CO. Panacée, 14 rue de l’Ecole de pharmacie, Montpellier
Du mercredi au dimanche, de 11h à 18h – entrée libre
MO.CO., 13 rue de la République, Montpellier
Du mardi au dimanche, de 11h à 18h – billetterie en ligne ou sur place
Artistes
MO.CO.
AGRINIER Thomas, AILLAUD Arthur, BARROT Ronan, BATAILLARD Marion, BAZIGNAN Pauline, BELGRAND Adrien, BELIN Murielle, BELYAT-GIUNTA Anya, BENCHAMMA Abdelkader, BENEYTON Julien, BERGER Céline, BERNINI Romain, BIZIEN Vincent, BOISADAN Mathieu, BOITARD Fabien, BOURDAREL Katia, BOUTLIS Alkis, BRESSON Guillaume, BRUNEAU Benjamin, CADIO Damien, CHARLET Marion, CHERKIT Mathieu, CIAVALDINI Sylvain, CLARKE Daniel, DALLÉAS-BOUZAR Dalila, DAVRINCHE Gaël, DESCOSSY Julien, DÉFOSSEZ Benjamin, DERENNE Grégory, DEROUBAIX Damien, DES MONSTIERS Julien, DRIEZ Raynald, DUBOIS Aurélie, FORSTNER Gregory, GOBART Yves, GROOM Orsten, GUINAMAND Cristine, GURRIERI Elsa, HAZELZET Thibault, De HEINZELIN Aurélie, HOFFMAN Karine, IC Hervé Georges, JAUNE Oda, JÉRÔME Sarah, KORICHI Youcef, LEGLISE Frédéric, LESOURD Élodie, LEVASSEUR Iris, LÉVY-LASNE Thomas, LIRON Jérémy, LOUTZ Frédérique, MASMONTEIL Olivier, MÉRELLE Fabien, MIN Jung-Yeon, MIRAZOVIĆ Filip, MIQUELIS Gilles, MOCQUET Marlène, MOLK Marc, MOSTYN-OWEN Orlando, NAVARRO Edgardo, NAVI Barbara, NERVI Audrey, NIELSEN Eva, OBRECHT Florence, PAHLAVI Axel, PASIEKA Simon, PENCREAC’H Stéphane, PICANDET Lucie, PINARD Guillaume, POUYANDEH Nazanin, PRADALIÉ Abel, PROUX Laurent, RABUS Leopold, RABUS Till, RENAUD Brann, REYMOND Florence, RICOL Raphaëlle, ROEGIERS Antoine, ROUGIER Karine, SABATTÉ Lionel, TABOURET Claire, TOUMANIAN Guillaume, TURSIC Ida et MILLE Wilfried, VELK Marko, VERNY Thomas, VIDOR Vuk, VRANKIĆ Davor, XIE Lei, ZONDER Jérôme.
MO.CO. Panacée
BAILLY-BORG Carlotta, BARBERAT Rose, BARCELÓ Marcella, BLANC Mireille, CAILLE David, CANESSON Corentin, CAPRON Hugo, CHÉN Xuteng, CLARACQ Jean, CZERMAK ICHTI Neïla, DAL-PRA Diane, DI FOLCO Inès, FLORA Alison, GARCIA-KARRAS Laura, HADDAD Miryam, HAMDAD Bilal, HASCOËT Charles, HERBELIN Nathanaëlle, LEFEBVRE Oscar, MARQUE BOUARET Mathilda, MARTIN Simon, MIRABEL Johanna, RICCIARDI Pacôme, RIVRAIN Cédric, SAFA Christine, SANCHEZ Milène, SARTOR Louise, SHATBERASHVILI Elené, SIVERTSEN Johannes, SOKOL Apolonia, VAGUELSY Gaétan, VENTURA Romain, YASMINEH Rayan.
Plus
Date(s)
11 mars 2023 - 04 juin 2023

Détails
Né en Ardèche en 1980, Aurel est dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et réalisateur. Très tôt installé à Montpellier, Aurel fait ses débuts en dessin de presse à
Détails
Né en Ardèche en 1980, Aurel est dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées et réalisateur. Très tôt installé à Montpellier, Aurel fait ses débuts en dessin de presse à l’Hérault du jour et au Cocazine (agenda mensuel des concerts et spectacles du grand sud). Il travaille actuellement pour Le Monde, Le Canard enchaîné et Politis.
Aurel a publié une vingtaine de bandes dessinées dont Clandestino, La Menuiserie et Singes.
Il est également réalisateur et a reçu plusieurs prix pour son long-métrage d’animation Josep, dont le César du meilleur film d’animation en 2021.
Depuis 20 ans, Aurel court après la musique avec son dessin. Cette exposition, en hommage à la musique, présente plus de 150 dessins créés pour divers supports (bandes dessinées, reportages graphiques, dessins de presse, peintures, clips vidéo) – dont des originaux et des inédits – scénographiés en 10 thèmes musicaux. Elle est accompagnée d’une bande-son originale, créée pour l’exposition, rassemblant plusieurs musiciens, qui immergera les visiteurs dans l’univers musical et dessiné d’Aurel.
Plus
Date(s)
17 mars 2023 - 29 juillet 2023

Détails
Le musée Paul Valéry perpétue sa volonté de montrer les artistes du territoire et ouvre sa
Détails
Le musée Paul Valéry perpétue sa volonté de montrer les artistes du territoire et ouvre sa programmation 2023 avec une exposition consacrée au peintre et pastelliste de talent THOMAS VERNY.
Né en 1975 dans une famille de peintres, Thomas Verny est diplômé de l’Ecole nationale des Beaux–Arts de Paris en 1998, élève de Vincent Bioulès, membre fondateur du groupe Supports/Surfaces, il vit à Sète et exerce aujourd’hui à l’Ecole des Beaux–arts. Il procède toujours avec la même technique, le pastel sur le motif, associé à l’acrylique pour les formats les plus importantes. Pendant plus d’un an, Thomas Verny a travaillé sur le motif au musée Paul Valéry, autour du Cimetière marin ou encore sur les bords de la mer et de l’étang de Thau. De cette période de création sont nées près de 250 vues inédites exécutées au pastel qui seront présentées au musée Paul Valéry.
Plus
Date(s)
18 mars 2023 - 28 mai 2023

Détails
Le Réservoir n’a de cesse de se réinventer en proposant
Détails
Le Réservoir n’a de cesse de se réinventer en proposant aux visiteurs et aux collectionneurs un nouveau format d’exposition trimestrielle.
« Végétale », sa nouvelle exposition, célébrera la vie, le printemps et l’optimisme avec une sélection d’artistes confirmés ou plein d’avenir. Agrume, Johanne Cinier, Jean Denant, Lucy et Russ exposeront dans les 2000 m² de la galerie pour faire revivre les natures mortes.
Jamais essoufflée, la nature a de tous temps inspiré l’art, elle embrase les créativités, insuffle la vie, crée l’émotion à chaque regard. À cette source d’inspiration inaltérable, le Réservoir Sète dédie une exposition où sculptures, peintures et installations s’entrecroisent, où les styles s’enlaceront. Le Réservoir a sollicité des artistes plasticiens, pluridisciplinaires, ou street artistes, venus de Sète et d’ailleurs, pour célébrer la nature.
Plus
Date(s)
23 mars 2023 - 10 juin 2023

Détails
Martial Raysse est représenté dans la collection par un important ensemble d’œuvres, 7 au total, allant de 1962 à 1990. Il est aussi présent dans la ville de Nîmes,
Détails
Martial Raysse est représenté dans la collection par un important ensemble d’œuvres, 7 au total, allant de 1962 à 1990.
Il est aussi présent dans la ville de Nîmes, avec des œuvres monumentales qui relèvent de l’aménagement urbain, par deux commandes publiques place d’Assas et place du marché. Plusieurs œuvres sont réalisées à partir de néons, évocations de la vie moderne et présents dans le monde entier. C’est aussi l’idée de la couleur en mouvement. Proposition II, illustration I, “Monik I” se compose d’une forme suivant les contours d’un visage, réalisée avec plusieurs couches superposées de cartons comme un panneau de publicité, et d’un carré dessiné par un néon vert. L’extrême économie des moyens mis en œuvre (l’emploi de carton, néon) tend à simplifier l’image du visage féminin élaborée des années précédentes. Les détails du visage s’effacent au profit d’un simple contour, tandis que le néon, qui dessine un carré vide, symbolise le cadre à tout jamais séparé de sa figure et seul support de la couleur.
La Source de 1989 marque le retour à de grandes compositions picturales revenant à une iconographie classique.
Martial Raysse est né en 1936 à Golfe-Juan. Il vit et travaille à Issigeac.
Commissaires : Pascal Trarieux et Jean-Marc Prevost
Plus
Date(s)
25 mars 2023 - 03 décembre 2023
Lieux
Musée des Beaux-Arts de Nîmes
Rue de la Cité Foulc, 30000 Nîmes

Détails
Anne Clergue Galerie est heureuse de présenter le premier solo show de Swan Soto la Bête du Vaccarès. Huiles sur toiles, encres sur papier, empègues et pochoirs rehaussés, céramiques seront
Détails
Anne Clergue Galerie est heureuse de présenter le premier solo show de Swan Soto la Bête du Vaccarès. Huiles sur toiles, encres sur papier, empègues et pochoirs rehaussés, céramiques seront présentées du 6 Avril au 17 Juin 2023.
Swan Soto est un enfant sauvage. Le chemin exigeant et merveilleux qui l’a amené à devenir torero, entre Garrigues et Camargue, Cévennes et Andalousie le portera naturellement vers la peinture. Swan a commencé à peindre et toréer presque en même temps. Swan Soto n’est pas peintre-torero, ni torero-peintre, Swan est peintre.
Mais pour que la peinture l’habite complètement, il a fallu d’abord passer par des moments de gloire liés à l’épreuve du sang, devenir torero ! Adoubé et reconnu par ses pairs, il aura une carrière remarquée, entre la France, l’Espagne, le Mexique et le Pérou.
L’enfant du pays, encouragé et suivi par l’éleveur Jean Lafont, propriétaire de la célèbre discothèque la Churascaia, est baigné dans l’univers de cet homme de goût chez qui l’art et le raffinement occupent toute la place. Il se nourrit des peintres surréalistes, découvre les livres rares qui s’offrent à lui.
En 2008, il quitte les arènes pour se consacrer pleinement à la peinture. S’il ne dessine plus de passes, seul, devant son public, c’est face à la toile qu’il continue à exprimer ses rêves.
Un territoire où cohabitent taureaux, chevaux, gardians, une nature riche en diversité, qui vibre au rythme des saisons et des fêtes de villages. L’univers du peintre est occupé par les souvenirs et les rencontres liés à sa carrière et à sa terre camarguaise, tantôt brûlée par le soleil, tantôt sous les eaux du fleuve en colère.
Dans son atelier nîmois, la fenêtre ouverte sur le ciel, il a troqué son habit de lumière pour revêtir sa blouse de peintre. Il dessine, peint, sculpte; il écrit sa trace, comme une poésie ininterrompue.
Swan Soto est né à Nîmes en 1976. Elève du Centre Français de Tauromachie, il devient torero le 19 Mars 1998 à Benicarlo en Espagne. Il quitte les taureaux en 2008 pour se consacrer pleinement à la peinture. Il vit à Nîmes.
Vernissage le 5 Avril en présence de l’artiste.
Plus
Date(s)
06 avril 2023 - 17 juin 2023

Détails
Pour fêter les 30 ans de Carré d’art , le musée des Cultures taurines a choisi de présenter les œuvres originales ayant servi à la réalisation des
Détails
Pour fêter les 30 ans de Carré d’art , le musée des Cultures taurines a choisi de présenter les œuvres originales ayant servi à la réalisation des affiches de la Feria de Nîmes. Depuis 1984, la Ville de Nîmes commande à un artiste contemporain de renom l’affiche qui signe cet évènement majeur de la vie de la cité. La présentation des œuvres originales de ces affiches permet d’évoquer le rapport entre tradition locale, tauromachie et art contemporain et les codes de leur représentation, tant dans ses thèmes que ses évolutions artistiques au cours de ces quarante dernières années.
Commissaires : Lisa Laborie-Barrière et Jean-Marc Prevost
Plus
Date(s)
13 mai 2023 - 31 octobre 2023
Lieux
Musée des cultures taurines
6 Rue Alexandre Ducros, 30000 Nîmes
juin

Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes,
Détails
Frontale en plein, avec ses personnages eux yeux et aux mains grands ouverts, sa peinture et ses dessins vous prennent de face, mais c’est pour vous demander qui vous êtes, vous, parce que, quand même, il y a bien quelque chose derrière tout ça. L’insécurité du simple, le secret de ces airs de deux airs, de ces images de derrière la tête se retrouvent dans la mise en scène de ce « petit théâtre des instants ».
Une exposition conçue et réalisée pour le Théâtre de Poche
LES VENDREDIS ET SAMEDIS DE 16H A 23H ET LES MERCREDIS DE 14H A 17H
(sauf jours de relâche).
Plus
Date(s)
06 octobre 2022 - 30 juin 2023
Lieux
Théâtre de Poche
29 Grande Rue Haute 34200 SETE

Détails
30 ANS DE CARRE D’ART Anniversaire le 9 mai à 18h La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de
Détails
30 ANS DE CARRE D’ART
Anniversaire le 9 mai à 18h
La Ville porte une ambition forte en matière d’offre culturelle. Riche d’une diversité d’établissements, représentant les champs variés de la culture, des savoirs et des traditions, Nîmes célèbre en 2023 les 30 ans de Carré d’Art, inauguré le 9 mai 1993. Bâtiment au geste architectural fort imaginé par l’architecte anglais Lord Norman Foster, il trône en cœur de ville, sur l’ancienne place du Forum romain, en résonance avec la Maison Carrée.
Au sein de ce site exceptionnel, Carré d’Art – Musée d’art contemporain a pour mission de collectionner, conserver, présenter la création contemporaine et la rendre accessible au public le plus large possible à travers des expositions, publications et des projets pédagogiques.
DES EXPOSITIONS DANS TOUTE LA VILLE
C’est ainsi que la programmation culturelle des expositions 2023 sera principalement consacrée à cet anniversaire. Ce sera l’occasion de mettre en valeur la richesse de la collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain, dont les premières acquisitions datent de 1986 dans un partenariat du Ministère de la Culture et de la Ville de Nîmes. Il faut rappeler que les collections publiques sont inaliénables.
La collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain s’est considérablement enrichie par les dons des artistes, collectionneurs et galeries depuis la création du musée. Aujourd’hui elle figure comme l’une des collections d’art contemporain les plus importantes à un niveau national et international.
Pour célébrer ce 30e anniversaire, l’art contemporain sera également présent dans toute la ville, de mars à décembre, au Musée du Vieux Nîmes, au Muséum d’histoire naturelle, au Musée des Beaux-Arts, au Musée des Cultures Taurines. Au Musée de la Romanité sera présentée, à partir du 21 avril, une exposition personnelle d’Oliver Laric qui a travaillé sur les collections archéologiques.
« Nîmes est une cité au patrimoine historique exceptionnel, assise sur 2 000 ans d’histoire. Mais elle est aussi une ville résolument moderne, vivant avec son temps. Carré d’Art, imaginé il y a 30 ans par Lord Norman Foster, résume à merveille cette double identité. Cet anniversaire est l’occasion de redécouvrir la richesse des expositions du musée d’art contemporain, dont la renommée internationale n’est plus à prouver », se félicite Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.
« Sous la houlette de Jean-Marc Prévost, directeur de Carré d’art – Musée d’art contemporain qui a coordonné les opérations, tous les musées de la Ville offriront à leurs visiteurs un espace dédié à l’art contemporain issu des collections de Carré d’art pour célébrer cet anniversaire », explique Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
UN REGARD PARTICULIER SUR L’ART CONTEMPORAIN
Les musées ont particulièrement aujourd’hui un rôle à jouer pour comprendre le passé, penser le monde de demain, développer un espace critique loin de la spectacularisation et l’instrumentalisation de l’art.
Porter un regard sur les œuvres d’une collection, c’est les penser dans leur contexte historique, qu’il soit esthétique ou politique et en lien avec le présent et le futur. La collection est présentée d’un point de vue, à un moment précis dans lequel la globalisation, les réseaux et de nouveaux enjeux écologiques ou sociétaux ont profondément renouvelé notre rapport au monde.
L’exposition de toute collection de musée sera toujours un processus d’apprentissage, ainsi qu’une démarche amenant à des questionnements. En choisissant de raconter une histoire, beaucoup d’autres sont abandonnées.
Bien que Carré d’Art n’ait pas comme mission une vision universaliste, l’accrochage montre que, dans les dernières décennies, l’Europe et les Etats-Unis ne sont plus les seuls continents. D’autres parties du monde comme le Moyen-Orient ou l’Asie ont leur place pour montrer la complexité du monde dans lequel nous vivons. Une réinterprétation de l’histoire a aussi permis ces dernières années de repenser la place des femmes et des minorités qui sont visibles dans la collection et la programmation.
LA CREATION D’UN RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL DES 2024
« Les 30 ans de Carré d’Art marquent ainsi le lancement d’une nouvelle histoire où l’art contemporain va occuper une place prépondérante. Ainsi, dès 2024, Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et moi-même avons souhaité la création d’une grande manifestation, d’ampleur internationale, dédiée à l’art contemporain, ancrée sur le territoire local et associant la population nîmoise et des artistes locaux. Un nouveau rendez-vous fort, pour lequel nous venons de choisir la direction artistique, qui permettra de développer une autre forme de culture tournée vers l’avenir et d’accroître l’attractivité de notre ville », conclut Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.
Programme complet
Plus
Date(s)
17 janvier 2023 - 31 décembre 2023

Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou
Détails
Après l’exposition “Fait Maison ‘’ en 2000, le MIAM présente aujourd’hui “Fait Machine”, une exposition consacrée aux formes du digital et à la transformation du code en matière, ou comment les artistes se sont emparés des outils numériques, ont détourné procédés et machines pour créer leurs œuvres.
Poursuivant la réflexion engagée par Miguel Chevalier et Michel Paysant, artistes transdisciplinaires développant un travail convoquant art, technologie et sciences, les commissaires de l’exposition, Margherita Balzerani et Noëlig Le Roux, ont rassemblé les créations d’une génération d’artistes donnant au code une forme matérielle et tangible.
L’exposition Fait Machine témoigne de la diversité des recherches engagées par ces créateurs recourant aux technologies de l’impression 3D en particulier. Générant à partir du code une multiplicité de formes, ces artistes recourent aussi à une variété de matériaux n’hésitant pas à les mêler les uns aux autres (céramique, porcelaine, polymères naturels, matières plastiques, matériaux composites …).
L’exposition rend aussi compte du tournant technologique qui s’est opéré ces vingt dernières années avec l’invention d’outils et de processus de fabrication ouverts au plus grand nombre. L’essor du prototypage numérique, la réduction du coût des machines (imprimantes 3D, découpeuses laser, fraiseuses numériques…) et leur mutualisation, ainsi que la mise en commun des savoir-faire, ont de surcroît permis un développement sans précédent de nouvelles formes. Cette popularisation et ses effets sur les mécanismes de production et sur la création elle-même, soutenue par le développement des ateliers collectifs et partagés promus par les FabLabs et les Makers, est l’un des axes exploré par l’exposition.
« Fait machine », se décompose en deux volets qui occupent chacun l’un des deux niveaux de l’espace d’exposition du MIAM : « Le laboratoire » au rez-de-chaussée et « Le fil du code » au premier étage.
Les artistes de l’exposition (liste non définitive)
Faig Ahmed, Appropriate Audiences, Berdaguer et Péjus, Arnaud Borde, Elvire Blanc Briand, Yisha Cai, Miguel Chevalier, Mathilde Dumont, Olivier Van Herpt, Raphaëlle Kerbrat, Laureline Galliot, Jonathan Keep, Inès Lavialle, Jessica Lajard, Ludovic Mallegol, Varvara & Mar, Pit Molling, Michel Paysant, Boryana Petkova, Noémie Pilo, Camille Reidt, Andrea Rodriguez-Vial, Philipp Schaerer et Reto Steiner, Antoine Schmitt, Inès Silberman, Jeanne Vicerial
Plus
Date(s)
17 fevrier 2023 - 12 novembre 2023
Lieux
MIAM
23 Quai Maréchal de Lattre de Tassigny, 34200 Sète

Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres
Détails
Vitalité de la jeune peinture figurative française
Immortelle propose un ambitieux panorama de la jeune peinture figurative française. Déployée pour la première fois sur l’ensemble des centres d’art, l’exposition s’organise en deux volets.
Au MO.CO., seront présentés des artistes emblématiques de la scène française, nés de 1970 au début des années 80. L’exposition généreuse, sensible, entend rendre hommage à la peinture, dans sa part physique, matiériste, érotique, romantique.
Au MO.CO. Panacée, la nouvelle génération du milieu des années 80 et 90 propose une vision plurielle de l’avenir de la peinture figurative à travers une revisitation des grands genres traditionnels mixés avec l’apport de la contemporanéité et d’enjeux conceptuels.
Les commissaires
Commissariat général : Numa Hambursin, directeur général MO.CO.
MO.CO. / co-commissaire invitée : Amélie Adamo
MO.CO. Panacée / co-commissaire : Anya Harrison, curator MO.CO.
Où ?
MO.CO. Panacée, 14 rue de l’Ecole de pharmacie, Montpellier
Du mercredi au dimanche, de 11h à 18h – entrée libre
MO.CO., 13 rue de la République, Montpellier
Du mardi au dimanche, de 11h à 18h – billetterie en ligne ou sur place
Artistes
MO.CO.
AGRINIER Thomas, AILLAUD Arthur, BARROT Ronan, BATAILLARD Marion, BAZIGNAN Pauline, BELGRAND Adrien, BELIN Murielle, BELYAT-GIUNTA Anya, BENCHAMMA Abdelkader, BENEYTON Julien, BERGER Céline, BERNINI Romain, BIZIEN Vincent, BOISADAN Mathieu, BOITARD Fabien, BOURDAREL Katia, BOUTLIS Alkis, BRESSON Guillaume, BRUNEAU Benjamin, CADIO Damien, CHARLET Marion, CHERKIT Mathieu, CIAVALDINI Sylvain, CLARKE Daniel, DALLÉAS-BOUZAR Dalila, DAVRINCHE Gaël, DESCOSSY Julien, DÉFOSSEZ Benjamin, DERENNE Grégory, DEROUBAIX Damien, DES MONSTIERS Julien, DRIEZ Raynald, DUBOIS Aurélie, FORSTNER Gregory, GOBART Yves, GROOM Orsten, GUINAMAND Cristine, GURRIERI Elsa, HAZELZET Thibault, De HEINZELIN Aurélie, HOFFMAN Karine, IC Hervé Georges, JAUNE Oda, JÉRÔME Sarah, KORICHI Youcef, LEGLISE Frédéric, LESOURD Élodie, LEVASSEUR Iris, LÉVY-LASNE Thomas, LIRON Jérémy, LOUTZ Frédérique, MASMONTEIL Olivier, MÉRELLE Fabien, MIN Jung-Yeon, MIRAZOVIĆ Filip, MIQUELIS Gilles, MOCQUET Marlène, MOLK Marc, MOSTYN-OWEN Orlando, NAVARRO Edgardo, NAVI Barbara, NERVI Audrey, NIELSEN Eva, OBRECHT Florence, PAHLAVI Axel, PASIEKA Simon, PENCREAC’H Stéphane, PICANDET Lucie, PINARD Guillaume, POUYANDEH Nazanin, PRADALIÉ Abel, PROUX Laurent, RABUS Leopold, RABUS Till, RENAUD Brann, REYMOND Florence, RICOL Raphaëlle, ROEGIERS Antoine, ROUGIER Karine, SABATTÉ Lionel, TABOURET Claire, TOUMANIAN Guillaume, TURSIC Ida et MILLE Wilfried, VELK Marko, VERNY Thomas, VIDOR Vuk, VRANKIĆ Davor, XIE Lei, ZONDER Jérôme.
MO.CO. Panacée
BAILLY-BORG Carlotta, BARBERAT Rose, BARCELÓ Marcella, BLANC Mireille, CAILLE David, CANESSON Corentin, CAPRON Hugo, CHÉN Xuteng, CLARACQ Jean, CZERMAK ICHTI Neïla, DAL-PRA Diane, DI FOLCO Inès, FLORA Alison, GARCIA-KARRAS Laura, HADDAD Miryam, HAMDAD Bilal, HASCOËT Charles, HERBELIN Nathanaëlle, LEFEBVRE Oscar, MARQUE BOUARET Mathilda, MARTIN Simon, MIRABEL Johanna, RICCIARDI Pacôme, RIVRAIN Cédric, SAFA Christine, SANCHEZ Milène, SARTOR Louise, SHATBERASHVILI Elené, SIVERTSEN Johannes, SOKOL Apolonia, VAGUELSY Gaétan, VENTURA Romain, YASMINEH Rayan.
Plus
Date(s)
11 mars 2023 - 04 juin 2023