Les Nuits du Chat

Les Nuits du Chat : un festival de chanson francophone à Montpellier et dans sa métropole

Le festival de chansons francophones Les Nuits du Chat est de retour à Montpellier et dans sa métropole du 17 au 26 novembre pour 7 soirées de concerts d’artistes de la scène française nouvelle et confirmée. Au programme de cette 15ème édition, des musiques variées aux textes ciselés, délicats, drôles et émouvants.

Les Nuits du Chat Affiche

La Programmation

Le jeudi 17 novembre à 20h30 au Jam (Montpellier) : HÉLÈNE PIRIS

Entrée libre.

© Hélène Piris

Avec : Hélène Piris (chant, violoncelle, looper) & Florie Perroud (batterie, chœurs)

Fallait pas l’énerver ! Son album précédent “Tour du monde” nous l’avait montrée sage et plutôt douce, charmeuse aussi, enrobée d’une musique chaude et boisée aux accents classiques plutôt rassurants. Mais ça c’était avant.

Avant qu’elle ne décide de mettre son humour décapant au service de nouveaux textes bien plus incisifs. L’injustice, la précarité, le patriarcat, la course sans fin de l’ultra libéralisme, tout le monde en prend pour son grade ! L’état du monde, de le voir empirer au lieu de guérir, l’irrésistible envie de distribuer deux, trois baffes et de mettre le doigt sur des sujets sensibles, voilà ce qui a amené Hélène Piris à vous concocter ce nouveau projet qui devrait ravir un public lassé du conformisme !

Que voulez-vous, fallait pas l’énerver !

Le vendredi 18 novembre à 20h30 à La Passerelle (Jacou) : ALEX TOUCOURT & invités

10,39 – 15,44 € billetterie

© Alex Toutcourt

Avec : Alex Toucourt (chant, guitare), JP Nataf (chant, guitare), Gaël Faure (chant, guitare)

Il y a un peu plus de dix ans, débarquait en solo sur la scène française le Lorrain Alex Toucourt, qui déployait dans son premier album StudiOrange un univers « acousticool » et décontracté. Pour son troisième opus, Le Fruit du Bazar, il revient avec dix chansons aux textes ciselés qui oscillent avec délicatesse entre une mélancolie douce, un constat un brin amusé sur nos états d’âme, et le passage du temps sur nos existences. Sur scène, le chanteur convoque autant ses talents d’auto-dérision que son don pour ‘’empoigner’’, entraînant le spectateur dans son intimité en jouant avec les émotions vives comme avec les rires francs. Sur le fil, toujours.

Pour cette édition, Les Nuits du Chat ont proposé à Alex Toucourt une soirée carte blanche.

Le samedi 19 novembre à 20h30 à La Passerelle (Jacou) : GOVRACHE + LA PIETÀ

10,39 – 15,44 € billetterie

La Pietà

© La Pietà

Avec : Virginie Nourry (chant, guitare), Thomas Hosltein (piano, choeurs)

Derrière ce patronyme mystérieux se révèle enfin Virginie, l’Innamorata.
Amoureuse, elle l’est. Pas seulement d’un homme ou des hommes, non, La Pietà est amoureuse des émotions contraires, des intempéries du cœur, des aléas de l’humeur, de la fougue, de la passion.

Avec ce nouvel album, elle plante le décor : avoir 40 ans, ne plus se soucier de savoir s’il faut se maquiller les fesses ou mettre un string sur la tête pour plaire aux gens, et pourtant se jouer de soi-même, de sa propre indécision. Choisir, c’est renoncer, et La Pietà n’est pas du genre à renoncer. Si le titre qui ouvre l’album est estampillé slam, la teneur globale de ce nouvel album tient plus d’une chanson française qui aurait rencontré un punk dans une soirée étrange…

Govrache

© Sylvain Gripoix

Avec : Govrache (slam), Adrien Daoud (contrebasse, tom), Antoine Delprat (claviers), Guillaume Sené (beat making)

L’inversion syllabique du patronyme de l’artiste n’aura échappé à personne, et aura même vite fait d’attiser la curiosité. Bonne idée, car le fond derrière la forme s’avère particulièrement galvanisant. Redoutable jongleur de mots, Govrache, ex guitariste de jazz manouche aux textes corrosifs juste ce qu’il faut, a fait une rencontre primordiale en 2008, de celles qui vous font prendre des chemins de traverse : Gaël Faye.

De la chanson au slam, Govrache a trouvé ses marques, taillé ses textes dans le granit, parfois dans la soie aussi. L’artiste cisaille les mots, triture les vers, multiplie les sens avec en toile de fond, justement, une anti-apagogie totale, précise, argumentée. 

Le mercredi 23 novembre à 15h00 à l’Opéra Comédie/ Salle Molière (Montpellier) : DANS LA VALISE DE BOBY

(jeune public)
5,34€ billetterie
© Frédéric Tessier
Avec : Agnès Doherty (conception, chant, contrebasse, ukulélé)

Les chansons de Boby Lapointe sont des pépites truffées de blagues, de jeux de mots, de formules qui fonctionnent comme des phrases rythmiques. Cette écriture légère et joyeuse attire les enfants, mais il leur est difficile de percevoir sa complexité, on peut connaître par coeur une chanson sans la comprendre !

Le but de ce spectacle est précisément de rentrer au coeur des mots de Boby, de s’y attarder, de s’en amuser pour profiter de tous ces sens cachés. Pour cela, certaines chansons sont contées avant d’être chantées, d’autres deviennent des jeux…

Un spectacle qui ne prend pas les enfants pour des hélicons pon pon pon pon !

Le mercredi 23 novembre à 18h00 à Le Salon des Indépendants (Montpellier)JULES & JO

Entrée libre.

© Catherine Vandervelde

Jules & Jo est un duo de chanson belge, à tendance comico-surréaliste, qui sillonne depuis 2009 les scènes de Belgique & d’ailleurs pour chanter sa poésie absurde et redonner rire & joie à l’humanité.

« Chaise de Jardin », leur 3ème album, promet un spectacle plus vivant & déjanté que jamais. Mêlant machines électroniques, accordéons, guitares, flûtes, percussions, abats-jours, bocaux & cochonnets, ils chantent ici les joies & peines des objets délaissés. Lauréats de nombreux prix en France, Belgique, Suisse, dont le prix du public Georges Moustaki, le prix Le Mans Cité Chanson ou la Médaille d’Or de la Chanson, Julie Legait et Matthias Billard creusent leur sillon : celui du « non-sens qui fait sens » & de la folie douce. Sérieux-ses s’abstenir !

Le mercredi 23 novembre à 20h00 au Chai du Terral (Saint-Jean de Védas) : THOMAS FERSEN

7 – 17 € billetterie

© Laurent Seroussi

Avec : Thomas Fersen (chant), Pierre Sangra (guitare), Maryll Abbas (accordéon), Cécile Bourcier (violon).

À travers de nouveaux monologues en vers de son cru, entre contes et fables, farces et poèmes, entremêlés de chansons choisies parmi les plus symboliques de sa carrière, Thomas Fersen remonte aux origines de sa vocation dans le quartier de Ménilmontant à la fin des années soixante.

Il excelle dans ce registre placé entre concert et one man show, un cadre idéal pour exprimer son humour, sa nonchalance et ses réparties. Battant les cartes, il élève son non-conformisme au rang d’atout majeur.

Le jeudi 24 novembre à 20h00 à l’Opéra Comédie/ Salle Molière (Montpellier) : LISE MARTIN + BENOÎT DOREMUS

10,39 – 15,44 € billetterie

Lise Martin

© David Desreumaux

Avec : Lise Martin (chant, ukulélé), Simon Chouf (guitare), Marie Tournemouly (violoncelle), Uho Guari (batterie).

La voix de Lise Martin semble avoir traversé le temps, et vient, avec puissance et douceur, faire vibrer les cordes sensibles. Les chansons qu’elle écrit et compose naissent là où la chanson à texte rencontre la musique folk, et de ce mariage nait un style musical à la fois original et familier où l’on devine tour à tour les influences de Barbara, Joan Baez ou Léonard Cohen.

Lise présente aujourd’hui son nouvel abum, “Persona”. Ce mot latin désignait le masque de l’acteur du théâtre antique au travers duquel (per) passe le son (sona). Dans les chansons de cet album, Lise interroge la partie visible et audible du rôle que chacun joue pour trouver sa place dans ce monde, explorant les fêlures, les espoirs, les engagements et les joies de différents moments de la vie.

Benoît Doremus

© Yann Orhan

Quinze ans déjà que Benoît Doremus est là, funambule de la chanson française, un peu plus à chaque fois, indépendant et ouvert. Il nous cherche et trouve des alliés, autrefois des idoles d’enfance, aujourd’hui de nouveaux talents, le duo Kiz, Marc Parodi et Alice Chiaverini, qui posent ici pour lui des nappes et des rythmiques, enregistrent en quinconce ses chansons nues. 

Sur le fil encore une fois, Benoît Dorémus trouve son équilibre, penche parfois vers le féminin, de tendres portraits de femmes, puis vers le masculin, du subtile, il virage à 360° vers le potache, glisse, agile, comme dans le clip de ce premier morceau, sur ses rollers. Il se balance, souple et déterminé à nous surprendre de toutes les facettes de ses quarante et un ans. 

Le vendredi 25 novembre à 18h00 Café Mireille (Montpellier) : DAVID LAFORE

Entrée libre.

© Julie Gasnier

David Lafore sur scène, c’est un concert, c’est un spectacle. Seul en scène, on dirait pourtant qu’ils sont plusieurs ! Un chanteur, auteur, compositeur évidemment, mais, toujours présent, prêt à surgir, il y a aussi un comédien, tour à tour tragique et burlesque. Car la dinguerie côtoie la mélancolie, la folie souffle le chaud, le froid, parfois simultanément. Il s’agit donc d’une forme hybride, récital classique déstructuré par l’instant présent, l’urgence de faire exister tout ce qui tend à exister dans l’ombre de la salle, dans la profondeur du silence. Le spectacle évolue aussi par l’improvisation, qui devient une forme fixe, pour à nouveau se transformer, et pour être remplacée par une autre. Et le public a sa part.

Le vendredi 25 novembre à 20h00 à l’Opéra Comédie/ Salle Molière (Montpellier) : GEORGE KA + OSCAR LES VACANCES

10,39€ billetterie

George Ka

© Arielle Aucel / Quentin Puiraveau

Selon le Larousse, la poésie est l’ « art d’évoquer et de suggérer les sensations, les impressions, les émotions les plus vives par l’union intense des sons, des rythmes, des harmonies, en particulier par les vers ». Un art dont se sert George Ka pour raconter ses histoires et peindre le tableau d’une génération.

C’est avant tout la plume de George Ka qui marque. Une écriture profuse, imagée, résolument féministe, Aux influences boom bap, funk, mais aussi trap ou jungle, les musiques qui l’accompagnent sont entêtantes. Sur des mélodies aussi entraînantes que mélancoliques, George écrit sur son époque, et dépeint son itinéraire de femme dans la ville, dans la nuit, et dans la société.

Oscar les vacances

© Anne-Laure Etienne

Si Philippe Katerine et Jean Ferrat avaient un fils, il s’appellerait Oscar. Signé chez Ovastand en 2020, le chanteur et multi-instrumentiste Oscar les vacances, s’inscrit dans la nouvelle vague électro pop.

Auteur, compositeur et interprète, son écriture fine et incisive nous parle de l’adolescence, questionne le moderne, la masculinité, la vitesse, et tente de nous faire voyager dans les tréfonds de nos imaginaires et de nos fantasmes inavouables.

Oscar les vacances donne des rendez-vous : au skatepark, ou encore à la boum de fin d’année à laquelle il n’a pas été invité, mais aussi sur scène. Une scène sur laquelle il n’a pas peur de se retrouver seul, une façon à lui de nous plonger dans son intimité explosive et désabusée.

Le samedi 26 novembre à 20h00 à l’Opéra Comédie/ Salle Molière (Montpellier) et le dimanche 27 novembre à 18h00 même lieu : LE MÉLI MÉLO DIS BOBY

10,39€ billetterie

© Fabien Espinasse

Avec : Sam Burguière (chant), Zaza Fournier (claviers), R.Wan (guitare), Oriane Lacaille (percussions), JereM (basse), René Lacaille (chant, percussions), Sah Feh (chant), Pandore (guitare), Eyo Nlé (percussions).

Pour fêter le centenaire de Boby Lapointe, le Printival a créé le « Méli Mélo Dis Boby », un spectacle spécial présenté pour la première fois au festival Printival en avril 2022. 

Les chansons de Boby Lapointe ont été revisitées, réinventées, retravaillées par des artistes amoureux des mots et de ce répertoire. Elles ont été malaxées par différentes générations, de différents styles musicaux, origines et influences. La direction artistique de cette création a été assurée par Sam Burguière des Ogres de Barback. Nous y retrouverons entre autres : Zaza Fournier, R.Wan de Java, Bonbon Vodou, René Lacaille, Saf Feh, Pandore …et les rythmes endiablés d’Eyo Nlé ! 

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