Rare circuit touristique à valoriser les hommes et leurs pratiques autant qu’un territoire et sa gastronomie, le Conchylitour, créé en été 2024 par le Département de l’Hérault, joint la dimension humaine à la découverte de l’exceptionnel patrimoine dont dispose les étendues des bassins de Thau et de Vendres. Objectif ? Casser les clichés sur l’huître « froide et guindée », la replacer au cœur d’une gastronomie de terroir, et valoriser son potentiel, aussi sexy sur un plateau au bord de l’eau que sur une table de fête.
Des étendues bleues à perte de vue. Des pontons et des parcs à huîtres comme autant de coups de pinceaux immobiles sur la toile mouvante de la Méditerranée et de ses étangs. Et puis des hommes, des paysans des mers, des conchyliculteurs héritiers de savoir faire et de traditions maritimes ancestrales qui, chaque jour, façonnent des produits d’excellence.
Idéal pour partir à la rencontre des conchyliculteurs et obtenir des réponses à toutes les questions que vous vous posez à propos de l’élevage des précieux coquillages, ou pour devenir experts en dégustation de ces produits phare de la gastronomie française, le Conchylitour est aussi un label auquel ont adhéré les 21 mas ostréicoles qui jalonnent le parcours. Objectif ? Favoriser les produits issus de circuits courts et les pratiques respectueuses de l’environnement à travers une charte.
Une quête de saveurs rythmée par la découverte d’un territoire et d’un métier
Chaque mas étant unique, la diversité de saveurs des huîtres de Méditerranée, comparable à celle des vins d’une même appellation, est trop méconnue pour négliger de tester plusieurs élevages. Car oui, les huîtres de Méditerranée ont des nuances. Selon le mas, l’étang, l’élevage, la main du conchyliculteur, la même espèce peut avoir des saveurs radicalement différentes. Alors on se lance et on part en quête de celles qui deviendront nos préférées. Comme on part en quête de la meilleure baguette de notre quartier. Ici, on ne parle pas de visites guidées au pas de course ni de dégustations standardisées.
Le Conchylitour, est un peu comme un route des vins, mais version coquillages. Le sel et l’iode en bonus. Découverte, dégustation… On s’immerge dans le territoire aux côtés des conchyliculteurs et on découvre la beauté de leur métier. On profite aussi de la lumière et des paysages d’exception pour immortaliser ces moments en photos.
À pied, à vélo, en voiture ou en bateau : une multitude de circuits à tester
À vélo par la voie verte qui longe l’étang de Mèze à Balaruc, les parcs à huîtres s’étendent à perte de vue. À deux-roues, l’air marin est délicieux. Il a l’odeur des vacances et le goût du sel sur la peau après un bain de mer. Gourmands et curieux de nouvelles saveurs ? La boucle cyclo n°25, tout autour de l’Étang de Thau est ponctuée d’étapes. Non seulement dans les mas et fermes ostréicoles, mais aussi dans des domaines viticoles. Ambiance carte postale pour les amoureux d’architecture, d’histoire et de vieilles pierres. La boucle cyclo n°24 mène à la cathédrale d’Agde et à la Villa Laurens, bijou Art Nouveau un brin excentrique.
En voiture, pour s’enfoncer un peu plus dans les terres, la Route des vins de Thau en Méditerranée regorge d’étapes iodées, de quilles de Picpoul à déguster et de visites de musées. On se lance et on découvre le Musée de la Mer à Sète et le Musée Henri Prades de Lattes. En bateau, depuis le port de Bouzigues, on découvre la conchyliculture au cœur d’une exploitation ou on embarque avec Midi Cap Thau sur la lagune. À pied, le circuit multiple, regorge d’idées de balades, entre terre et mer, d’opportunités de rencontres et de découvertes gastronomiques et culturelles. Une véritable fabrique à souvenirs de vacances !
Comment organiser son itinéraire ?
À pied, à vélo, en voiture ou en bateau, pour ne pas se perdre, on se rend sur les pages web du Conchylitour. Elles répertorient les mas participants et les différentes idées de parcours.
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