Le 1er Festival du dessin inauguré le 22 avril se poursuit dans la cité arlésienne jusqu’au 14 mai. Et on entrevoit déjà avec impatience, à travers la diversité des styles représentés, une multitude de possibilités à explorer pour de futures éditions. Il y a dans le dessin, qui est le premier langage de la pensée et qui construit nos premiers récits sur papier, la mémoire de notre enfance. Celle des dessins que l’on offre comme preuve d’affection et que l’on ébauche en classe avant d’apprendre à dessiner des mots. C’est pour cette raison sans doute que cette part d’enfance a été choyée dans cette première édition du festival. D’abord à travers l’hommage rendu au regretté dessinateur Jean-Jacques Sempé, qui savait si bien la cultiver dans la Chapelle du Museon Arlaten, ensuite à travers la restitution de la classe de son Petit Nicolas, écolier né de ses esquisses dans les années 60 et raconté avec la collaboration de René Goscinny.
Une expérience immersive inédite et délicieuse
La reconstitution de la salle de classe du Petit Nicolas à l’Espace Van Gogh est notre second incontournable du Festival. Fidèle à celle de l’époque et aux illustrations de Jean-Jacques Sempé, avec le bois de ses pupitres, ses craies, son tableau noir, elle offre une expérience inédite et délicieuse. Un bond dans le passé pour les plus grands de nous, une découverte de ce qu’il fut pour les écoliers dans les années 60 pour les plus jeunes. Une quarantaine de dessins issus de la bande dessinée se mêlent à ceux, naturalistes, accrochés aux murs de la salle.
Espace Van Gogh, 18 place Félix Rey, Arles
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