Cette année, le site célèbre les quarante ans de son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO, en effet le 6 décembre 1985, le Pont du Gard rejoignait la liste des biens culturels reconnus pour leur valeur universelle. Quatre décennies plus tard, le monument reste un repère, témoin de deux mille ans d’histoires et de transformations du territoire. Le site, restauré, piéton et largement réaménagé, a fait de la transmission un axe majeur : espaces naturels préservés, musées, parcours pédagogiques… Tout concourt à raconter l’histoire du Pont et de ceux qui l’ont construit.
Pour célébrer cet anniversaire, une grande journée festive et gratuite baptisée « Fabuleuse traversée » est prévue samedi. Entre arts de rue, musique, installations poétiques et mise en lumière, le site invite le public à redécouvrir les berges du Gardon autrement.
Les manèges en bois et la Banda Brutti pour ouvrir la journée
Dès 14h, la rive droite devient un terrain de jeu. Les manèges en bois de la compagnie Théâtre de la Toupine s’installent au bord du fleuve. Entièrement activés à l’énergie humaine, ils proposent un moment ludique où parents et enfants participent ensemble. À quelques mètres, la Banda Brutti donne le tempo avec sa fanfare de rue, joyeuse et entraînante.
Une parade musicale qui traverse le site
En fin d’après-midi, la compagnie Mécanique Vivante prend le relais. Ses « Sirènes musicales », machines sonores étonnantes, forment une parade qui glisse entre rive gauche et rive droite. Leur timbre aérien apporte une dimension sensible au paysage, presque cinématographique.
DéRives : quand la rivière devient scène
À 18h, place à la compagnie Ilotopie. Avec « DéRives », les silhouettes flottantes apparaissent sur l’eau comme une procession silencieuse. La scène joue avec les reflets, la nuit tombante et le mouvement du Gardon. Un moment contemplatif qui explore les liens entre humains et environnement.
« Odes au Pont » : musique, voix et poésie au pied de l’aqueduc
À 18h30, la soirée bascule du côté de l’intime. Le violoncelliste Esteban Cellier, la soprano Coline Infante, la pianiste Adélaïde Panaget et l’auteur-voyageur Kounda proposent une parenthèse musicale et littéraire. Le texte lu résonne avec l’histoire du site, tandis que la musique renforce le dialogue entre pierre, eau et nuit.
Le final du Groupe F : le Pont du Gard en toile de projection
À la nuit noire, le Groupe F signe le final avec « Les Mondes magiques ». Le vidéo-mapping transforme l’aqueduc en terrain d’exploration visuelle. Les images convoquent d’autres lieux inscrits au Patrimoine mondial, créant un pont imaginaire entre cultures, continents et époques.
Infos pratiques
Samedi 6 décembre — 14h à 20h
Restauration : food-trucks salés/sucrés en rive droite
Stationnement : 9 € (gratuit pour les abonnés)
Abonnement et infos supplémentaires : www.pontdugard.fr