Diaries

A travers le journal intime de Lorenzo Castore, né en 1973 à Florence, on retrouve le  photographe documentaire avec sa sensibilité particulière et son langage qui lui est propre, celui de l’intimité sans oublier la pudeur. Castore nous raconte sa vie, comme un livre des morts, par période de sept années. Le premier volume, A beginning, Le commencement 1994-2001 a été exposé à la galerie en 2020. Le deuxième épisode, Lack and longing 2001-2007 sera exposé à la galerie cet été, accompagné d’une publication aux éditions de l’Artiere. Castore définit son travail comme une autobiographie littéraire plutôt qu’un journal intime, mais c’est bien la poésie qui prend toute la place lorsque l’on regarde ses images.
Quant aux trois photographes catalans, Masats, Maspons et Pomès, il s’agira de découvrir les images aussi graphiques qu’épurées de l’Espagne profonde des années 50 chez Masats.
Maspons nous offre une balade très libre chez les hippies des années 70 de Cadaques à Ibiza.
Quant à Pomés, il s’attarde sur l’architecture de Gaudi à Barcelone et lève le voile sur les muses qui l’entourent au moment où il change de style et prend le chemin de la publicité.
Ces trois photographes catalans étonnent par la diversité de leur langage et de leur sujet, trois styles bien différents présentés pour la première fois en France.